70 000 $ pour la Clinique de la gestion de la douleur de La Tuque
SANTÉ. Mercredi 22 août, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, ainsi que la ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de la Mauricie, Julie Boulet, ont annoncé un financement de 70 000 $ au CIUSSS-MCQ pour la Clinique de gestion de la douleur du centre de La Tuque. L’argent servira à consolider et bonifier des services déjà existants. «On parle ici du traitement de la douleur chronique, des pathologies où il y a de la douleur qui résiste à de nombreux traitements, articulaires, périarticulaires, cervicales, lombaires. La clinique de la douleur regroupe des professionnels qui offrent des traitements pour soulager les patients», précise Philippe Lottin, directeur des services spécialisés chirurgicaux et oncologiques au CIUSSS-MCQ. Il ajoute que le CIUSSS-MCQ dispose d’un centre désigné régional du traitement de la douleur chronique. «On offre dans nos centres périphériques des points de traitement de la douleur chronique, comme à La Tuque, Shawinigan, Drummondville, Arthabaska. L’annonce qui est faite à La Tuque va nous permettre de stabiliser et bonifier l’ensemble des traitements qu’on peut offrir dans le Haut-Saint-Maurice», ajoute M. Lottin. Depuis trois ans maintenant, un plan concerté ministériel a permis l’implantation de centres désignés de traitement de la douleur chronique. Depuis quelques années, des médecins viennent à La Tuque. L’octroi permettra de stabiliser la périodicité de leurs visites pour rendre les services plus homogènes et plus réguliers. Les traitements offerts sur place seront davantage accessibles. Dans certains cas, on devra encore bénéficier de l’expertise du centre secondaire situé à Trois-Rivières, mais moins souvent. «À La Tuque, on donne annuellement entre 500 et 600 traitements différents pour 200 à 300 patients. On a aussi une attente pour ce genre de traitement. Ça va nous permettre de poursuivre le travail qui se faisait pour la diminution de l’attente et améliorer l’accès», pense M. Lottin. Pour M. Lottin, c’est une très bonne nouvelle : «Ça va faciliter notre travail pour continuer à donner des soins de proximité dans un territoire aussi éloignés que le nôtre».
On va améliorer l’accès aux traitements et on va pouvoir se mettre en lien plus facilement avec le centre régional InterVal à Trois-Rivières pour bénéficier des dernières avancées de traitement. C’est un domaine où il y a beaucoup de recherches qui se font. Philippe Lottin, directeur des services spécialisés chirurgicaux et oncologiques