Retour sur… novembre 2019

Lin Atipo et Marc Lahaie

Deux prêtres, une paroisse

Ils sont mainenant deux prêtres à partager le mandat de la paroisse Saint-Martin-de-Tours. Marc Lahaie partage cette fonction avec Lin Atipo, qui réside à temps partiel à La Tuque depuis quelques semaines. M. Lahaie tient à le préciser : il ne quitte pas La Tuque et demeura le prêtre modérateur responsable de la paroisse Saint-Martin-de-Tours: «Je demeure à demi-temps». Depuis mars, il travaillait déjà une journée par semaine à Trois-Rivières sur des dossiers confiés par le diocèse. Lin Atipo est très heureux d’intégrer la communauté de La Tuque.

 

Rencontres citoyennes

Le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, a tenu une série de trois rencontres citoyennes au cours desquelles les principaux enjeux municipaux ont été présentés à la population. Les gens présents avaient également la possibilité de s’exprimer sur les dossiers qui les préoccupe le plus. Les rencontres ont été présentées au centre municipal de ski, au club de golf ainsi qu’à l’aéroport Gaston-Hamel.

 

Du bon bouleau chez John-Lewis !

L’eau extraite du bouleau blanc, générée par le déroulage du bois menant la confection des bâtons produits chez Industries John-Lewis, est appelée à jouer un rôle majeur dans la fabrication de produits cosmétiques anti-âge plus performants que jamais. Laboratoire Boréaderme a lancé une gamme de quatre produits pour les soins pour la peau, Bétula, soit un sérum pour le contour des yeux, une crème de jour, de nuit et une crème pour le corps, le tout, produit à base d’eau de bouleau utilisée par Industrie John-Lewis. La majorité des bouleaux utilisés proviennent de la région de La Tuque.

 

Les paramédics occupent le bureau de Marie-Louise Tardif

Les paramédics de La Tuque ont occupé toute une journée le bureau de la députée de Laviolette-Saint-Maurice à La Tuque, Marie-Louise Tardif. Cela, parce que La Tuque n’a pas été priorisée par le gouvernement du Québec, dans ses annonces pour améliorer les services ambulanciers au Québec contrairement à d’autres régions. Ils ont exigé une rencontre avec elle et la ministre de la Santé, Danielle MC Cann pour régler le dossier des horaires à l’heure que souhaitent obtenir les ambulanciers et le milieu de La Tuque. De toute évidence, la députée demande un peu plus de temps pour régler le dossier.

 

WestRock quitte la CCIHSM

L’usine WestRock de La Tuque rompt son lien avec la Chambre de commerce et d’industrie du Haut-Saint-Maurice (CCIHSM). L’entreprise cesse aussi sa contribution avec la CCIHSM comme partenaire financier. Le directeur de l’usine La Tuque, Pierre Pacarar, s’explique mal que le président de la CCIHSM, Patrice Bergeron ait inscrit le projet de bioraffinerie forestière comme l’une des priorités sur lesquels devrait travailler le député François-Philippe Champagne, suite à sa réélection. Une fois la bioraffinerie implantée, craint-il, elle viendrait imposer une compétition directe pour obtenir la matière ligneuse utilisée chez WestRock, avec ses conséquences au niveau des coûts. Le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, pense que le projet de BELT ne doit pas menacer l’avenir de l’usine de La Tuque. De son côté, le directeur général de Bioénergie La Tuque (BELT) Patrice Mangin affirme que le projet a toujours été de 650 000 tonnes métriques de résidus forestiers par année. Le plan stratégique de BELT est suivi à la lettre et l’objectif d’implantation de l’usine est toujours de 2023.

 

Pétition pour l’église

Un groupe de citoyens qui milite pour la sauvegarde de l’église Saint-Zéphirin vient de lancer une pétition pour s’assurer que l’argent appartenant à la Fabrique soit consacré uniquement aux travaux pour la sauvegarde de l’église Saint-Zéphirin. On sait que la planification stratégique de cinq ans présentée l’été dernier par la paroisse Saint-Martin-de-Tours créera trois entités : le cimetière, l’église ainsi que la paroisse qui deviendra un carrefour de vie attractif, via le presbytère. Via cette planification, des travaux ont notamment été prévus au presbytère, pour améliorer sa rentabilité. On louerait deux appartements dans les étages supérieurs, ce à quoi s’oppose le groupe de citoyens.