26 000 $ pour le développement et le balisage de la rivière

MAURICIE. L’entente pour le développement et le balisage de la rivière Saint-Maurice a été reconduite par Tourisme Mauricie, la Ville de Shawinigan, la MRC de Mékinac et la Ville de La Tuque pour la prochaine année.

C’est une somme de 6500 $ déboursée par chacune des entités pour un montant total de 26 000 $. Pour la prochaine année, il est question de baliser la rivière Saint-Maurice pour la navigabilité entre Shawinigan et le rapide Manigance situé au km 37 de la route 155.

« C’est le retour annuel de l’entente pour le balisage et le développement de la rivière -Saint-Maurice, commente le directeur général de Tourisme Mauricie Stéphane Boileau. C’est un OBNL qui s’occupe du développement du tronçon de la rivière entre Shawinigan et La Tuque. L’objectif est de s’occuper du développement récréotouristique de ce tronçon, dont entre autres le balisage. Il y a une volonté de travailler ensemble pour continuer la synergie des trois secteurs. »

Le montant servira aussi à embaucher une firme spécialisée qui procédera à une étude. « On a un projet d’une étude sur les possibilités de développement touristique le long de la rivière, autant sur l’eau ou sur terre. On veut que l’organisme soit plus proactif et dynamique. Il y a une volonté de travailler ensemble et d’aller de l’avant au bénéfice de l’ensemble de la Mauricie. L’étude sera pour cibler certains endroits pour du développement pour continuer à développer les activités », ajoute M. Boileau.

Est-ce que l’étude abordera aussi le volet environnemental, l’érosion des berges, ainsi que la recrudescence d’embarcations sur la rivière ? « Pour l’instant, il n’y a pas d’enjeu comme le tronçon de l’île Saint-Quentin à -Trois-Rivières. Oui il y a eu une hausse d’embarcations à Grand-Mère avec la nouvelle marina, et un peu entre Grandes-Piles et St-Roch-de-Mékinac, mais il n’y a pas d’enjeu sur la trop grande utilisation. Nous n’en sommes pas là. Ça ne veut pas dire que ce ne sera pas éventuellement abordé au niveau de l’accessibilité et l’acceptabilité. On est plutôt dans une problématique d’accessibilité parce qu’il n’y en a pas beaucoup. Après -St-Roch-de-Mékinac, c’est plus difficile. »

Le directeur général affirme que l’entente avec -Hydro-Québec pour régulariser le débit de la rivière lors des fins de semaine est toujours valable. « On a une entente pour permettre les activités récréotouristiques sur la rivière. Même cette année avec le manque d’eau, -Hydro-Québec a été un bon partenaire et l’entente a été respectée à pratiquement 90 %. »