2016 : une année de travail pour la diversification de l’économie

ÉCONOMIE. Le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, a livré son discours sur la situation financière de la Ville à quelques semaines du moment où le conseil se prépare à plancher sur le prochain budget municipal.

Cet exercice consiste à dresser le bilan de l’année qui se termine pour une projection en vue de la nouvelle année en terme budgétaire.

Dans un premier temps, l’analyse préliminaire des revenus et dépenses anticipés au 31 décembre prochain permet d’envisager un léger surplus de fonctionnement estimé à 10 000 $. On remarque aussi une augmentation des réserves d’environ 200 000 $.

« Nous avons maintenant un surplus non affecté de 1 500 000 $ qui peut nous servir en cas de coup dur et donne à notre municipalité un coussin sécuritaire en cas de dépenses urgentes imprévues», observait également M. Beaudoin.

Quant à elle, la dette à long terme, après application des montants à recouvrer, se chiffre à un peu plus de 37 M$.

Quant à lui, l’exercice financier 2014 s’était terminé avec un surplus de fonctionnement à des fins fiscales de 53 760 $.

2015 : une année de défis

L’amélioration du service à la clientèle avec l’implantation du nouveau système de gestion des plaintes et requêtes à Info Service aura été un des défis de 2015. Selon l’administration municipale, la coupure de 1 M$ dans le budget en raison du pacte fiscal a fait mal à la ville, mais elle s’est faite sans réduire le niveau de service aux citoyens. Le transport intermunicipal par autobus, l’aide au niveau culturel, le travail avec la Sûreté du Québec pour rendre les quartiers sécuritaires au niveau de la vitesse et l’accréditation de «municipalité amie des aînés» sont au nombre des réalisations de La Tuque en 2015.

Orientation pour 2016

Si 2015 a amené son lot de défis, 2016 laisse aussi beaucoup de pain sur la planche du conseil.

«Le pacte fiscal signé entre les municipalités le gouvernement du Québec entraîne un manque à gagner pour la ville de 1 M $ par année, pendant quatre ans. « Nous devrons continuer à gérer le budget de façon très serrée pour limiter la hausse des taxes aux citoyens et maintenir un niveau raisonnable», promet le maire de La Tuque.

Poursuivre les efforts en diversification économique pour l’industrie forestière, attirer des investissements en prospection minière partout sur le territoire et développer l’industrie touristique afin de créer des emplois pour les jeunes Latuquois, voilà quelques-uns des objectifs du conseil municipal pour 2016. « Nous allons accélérer le travail de développement de ville intelligente et branchée en supportant notre collège, l’université, les projets en technologie de l’information et nous poursuivrons nos efforts de développement cellulaire. Nous allons également supporter le secteur de la villégiature par l’entremise du Fonds des baux de villégiature pour continuer le développement de cette filière qui est extrêmement florissante sur notre territoire», projette M. Beaudoin.

Programme triennal en immobilisations

En 2015, le conseil a complété la mise aux normes du Colisée municipal et la mise à niveau des infrastructures majeures. Pour 2016-2017, on prévoit terminer la revitalisation du parc du lac St-Louis grâce à des subventions « qui nous permettront de réaliser ce projet sans aucuns frais pour les contribuables, car nous comptons agir en gestionnaire responsable dans ce dossier».

Dans les trois prochaines années, des investissements seront apportés dans le renouvellement des infrastructures d’égout et d’aqueduc en allant chercher de l’aide financière. « Nous désirons aussi régler les problématiques environnementales dans les secteurs de Parent et La Croche», souhaite le maire de La Tuque qui espère une aide financière de 95 % de la part du gouvernement.

« Notre ville a continué de s’embellir en 2015. La Tuque a retrouvé ses lettres de noblesse dans la région et nos citoyens sont fiers de dire qu’ils sont Latuquois. Nous consoliderons nos acquis tout en continuant le travail de gestion rigoureuse de nos finances publiques», de conclure Normand Beaudoin.