1,6M$ alloués du projet Sakihikan du lac Saint-Louis
CENTRE. Depuis de nombreuses semaines, un important chantier est en branle dans l’ancien bâtiment 0-100-20 du lac Saint-Louis, qui fait l’objet de profondes rénovations dans le but de devenir le centre Sakihikan. Les gouvernements du Québec et du Canada ont officialisé leurs investissements dans le projet. Une somme de 1,6M$ est injectée dans ce qui deviendra le centre Sakihikan. Les ministres Geoffrey Kelley, des Affaires autochtones et Julie Boulet, du Tourisme, ont procédé à l’annonce. On sait que l’édifice est appelé à devenir un centre communautaire dans le cadre du projet Sakihikan. Animations et activités de plein air, activités culturelles, diffusion de l’art autochtone, service de production audiovisuelle et de communication graphique, restauration légère et locations de salles, voilà quelques-unes des activités qu’on retrouvera dans le nouveau centre communautaire Sakihikan. La culture atikamekw sera au centre du projet Sakihikan. «Un lieu où on pourra mieux comprendre l’histoire des Atikamekw (…) c’est un amphithéâtre naturel, lieu de rassemblement avec une grande présence atikamekw», pense le ministre Kelley. De la parole aux actes «Maintenant, on passe de la parole aux actes», se réjouit Pierre-David Tremblay, maire de La Tuque. Selon ce dernier, Ville de La Tuque rend ses lettres de noblesse au lac St-Louis, lieu de rassemblement qui a accueilli, dans les années 60 et 70, la compétition internationale de nage «Les 24 heures de La Tuque». Il a mentionné que pour financer sa partie du projet, la municipalité a utilisé l’argent versé par le programme de mise en valeur intégrée d’Hydro-Québec Chamouchouane-Bout-de-l’île. Il souhaite que la population, tant atikamekw que latuquoise, se réapproprie l’endroit tant pour la promenade le pique-nique ou pour participer à certaines activités. D’ailleurs, il a réitéré le souhait que les activités entourant la Fête nationale du Québec soient à nouveau présentées dans le parc du lac Saint-Louis. L’été dernier, La Tuque octroyait, un important contrat pour la mise en valeur du parc du lac Saint-Louis. À l’est du lac Saint-Louis, différents aménagements permettront l’arrivée de sentiers de bois et de la végétation autour du lac. Le projet prévoyait également la démolition et la réfection d’escaliers de béton, jugés dangereux. On mentionnait également à l’époque que des petits gradins pourraient servir, par exemple, lors de certains événements comme la projection de film en plein air. Le projet Le projet Sakihikan permettra d’offrir un espace de rencontres et d’échanges entre autochtones et non-autochtones. Les échéanciers sont respectés. La directrice générale du CAALT, Christine Jean, maintient la date du 21 juin comme celle où le bâtiment sera inauguré officiellement. Elle a rappelé que le projet est d’abord mis sur pied pour développer une entreprise d’économie sociale. « On entre vraiment dans l’action, dans le détail de ce qui sera offert au centre Sakihikan», indique-t-elle. D’ailleurs une firme a été embauchée afin de mettre de l’avant les idées pour promouvoir la culture autochtone au centre Sakihikan, ce qui sera fait dans les prochaines semaines. Puisque le centre appartiendra à la communauté autochtone et allochtone, on veut favoriser la cohabitation, les échanges, et la culture et faire connaître l’apport des autochtones dans la région. Il y a trois ans que l’équipe du CAALT travaille sur le projet, mais de l’aveu même de Christine Jean, il y a plus de cinq ans qu’on en rêve. Provence de l’argent investi 600 000 $ proviennent du Fonds d’initiatives autochtones III du Secrétariat aux affaires autochtones (SAA); 500 000 $ sont accordés par Développement économique Canada, grâce à son programme d’infrastructure communautaire (PIC) de Canada 150; 243 600 $ sont alloués par le ministère du Tourisme du Québec dans le cadre de son Programme de soutien aux stratégies de développement touristique, volet 2 – Appui à la Stratégie de mise en valeur du tourisme événementiel; 200 000 $ avait été octroyés dans un premier temps par le biais du Fonds d’initiatives autochtones II; 80 000 $ du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire; Le CAALT, a pour sa part, investi 150 000 $ à même ses propres fonds. À ces sommes, s’ajoute une contribution de 50 000 $ provenant d’un donateur anonyme.