1,5 M$ pour Bioénergie La Tuque

ÉNERGIE. Le ministre de l’Énergie des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord, Pierre Arcand et le ministre du Tourisme et député de Laviolette, Julie Boulet, ont annoncé l’octroi de 1,5 M$ destiné au projet de Bioénergie La Tuque (BELT).

Cet argent viendra soutenir la réalisation d’études de faisabilité technico-économique, préalable à l’implantation d’une bioraffinerie  forestière commerciale à La Tuque.

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« Si les résultats s’avèrent concluants, Bioénergie La Tuque sera en mesure de présenter officiellement un projet à des investisseurs potentiels. Par la suite, l’objectif à court terme et d’aménager et d’opérer une usine de démonstration autour de 2020, et une usine de taille commerciale en 2023 (…) Bioénergie La Tuque va réaliser une étude de faisabilité d’ici 2018 au coût d’environ 4,6 M$», a rappelé Pierre Arcand.

On estime qu’il serait possible de valoriser entre 650 000 et 1,2 million de tonnes métriques de résidus de coupe à la bioraffinerie forestière commerciale. Il en résulterait du carburant diesel renouvelable. Aux dires du ministre Arcand, cela s’inscrit parfaitement dans la nouvelle politique énergétique que le gouvernement québécois a lancé en avril dernier.

« La bioraffinerie pourrait bénéficier de volume suffisant pour produire entre 100 et 200 millions de litres de carburant renouvelable chaque année, indique le ministre Arcand, qui ajoutait que cette cible permettrait d’atteindre la cible de réduction de gaz à effet de serre au Québec. Elle prévoit entre autres une diminution de 37,5 % de nos gaz à effet de serre par rapport à 1990. Nous avons encore une quinzaine d’années pour le réaliser». Une production annuelle pouvant aller jusqu’à 200 millions  de litres de carburant renouvelable est envisagée.

Parlant de la politique énergétique, ministre Pierre Arcand a rappelé qu’elle devait atteindre cinq cibles. « À lui seul, projet de bioraffinerie forestière de La Tuque pourrait contribuer à l’atteinte d’au moins trois objectifs, c’est-à-dire la réduction de 40 % la quantité de produits pétroliers consommés au Québec ; d’augmenter de 25 % la production totale d’énergie renouvelable et d’augmenter de 50 % la production de bioénergie», signale le ministre.

Il a indiqué que le gouvernement du Québec souhaite faire de la consommation de bioénergie produites localement « une solution clé de la transition énergétique du Québec, principalement en remplacement des énergies fossiles et ça pourra servir non seulement pour le transport, mais aussi pour le chauffage».