13 nouveaux projets d’habitation en Mauricie
La Mauricie s’est vu octroyer une somme de 965 589$ pour appuyer la réalisation de 13 initiatives en matière d’habitation, dans la région de la Mauricie. Cette annonce survient à la suite d’un appel de projets ciblant la construction de logements locatifs, lancé en juillet 2024, soit le projet Action-Habitation.
C’est le ministre responsable de la région de la Mauricie, Jean Boulet, qui en a fait l’annonce, au nom de la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest. Il était entouré de ses collègues caquistes de la Mauricie, Simon Allaire, Sonia LeBel et Marie-Louise Tardif.
« Cette aide financière est octroyée dans le cadre du volet Soutien au rayonnement des régions, du Fonds régions et ruralité. Guy Veillette et son équipe ont dressé un portrait de l’habitation et nous ont soumis une problématique concrète, dans la région. On a misé sur trois axes, soit la variété de logements, l’abordabilité et le nombre de logements », a témoigné M. Boulet.
« On parle quand même de 200 nouvelles unités, dont 22 nouvelles où on se trouve ici ce matin (Le 1660 Royale), et 61 au total au centre-ville de Trois-Rivières. 32 seront mises en place par Olymbec, tandis que les 29 autres seront l’œuvre de l’Office municipal de l’habitation (OMH) de Trois-Rivières. »
Les autres unités locatives seront construites au cours des prochains mois à Shawinigan et à Saint-Boniface (deux projets), à Sainte-Anne-de-la-Pérade, à Saint-Narcisse, à Saint-Luc-de-Vincennes, à Charrette (42 nouvelles unités), à Sainte-Thècle et à La Tuque (un projet).
« La problématique actuelle dans le secteur de l’habitation n’est pas un secret pour personne. On a des records de taux d’inoccupation anémiques et c’est pourquoi c’était notre priorité, a d’abord témoigné Guy Veillette, président de la Table des élus de la Mauricie et du comité régional de sélection des projets, et maire de Saint-Narcisse.
« Ce besoin-là est partout et c’est pourquoi on voulait augmenter l’offre de logement, non pas seulement en ville, mais en milieu rural également. Ce petit levier-là offert aux entreprises fait en sorte que les gens ont déposé des projets et on a eu plus de demandes que d’offres disponibles », conclut-il.