Le Hyundai Kona électrique 2024 : enfin plus de détails
• Hyundai livre plus de détails à propos de son Kona électrique 2024.
• Le modèle, attendu plus tard cette année, sera toujours accompagné des versions à essence du modèle.
• Sur une borne rapide offrant une capacité de 100 kW, il sera possible de faire passer l’énergie de la batterie de 10 % à 80 % en 41 minutes.
Le Kona a été lancé pour l’année 2018 par Hyundai. Le succès a été instantané. Dans les dix ou quinze dernières années, on a rarement vu un produit connaître un départ de la sorte.
Des Kona, on en voit partout depuis.
Le secret ? Une belle gueule, assurément, mais aussi un format qui séduit les masses, celui du VUS sous-compact.
Le temps de la deuxième génération est arrivé. La présentation du modèle 2024 a déjà eu lieu. Ce qui manquait, c’était plus d’informations à propos de la version électrique. Cette dernière a été présentée du côté de l’Europe la semaine dernière. Votre humble serviteur n’était pas présent sur place, mais grâce à quelques contacts, j’ai eu un avant-goût de ce qui a été officiellement présenté aujourd’hui.
Avant d’aller dans le détail la concernant, rappelons quelques faits. Esthétiquement, on peut voir qu’en gros, le Kona conserve sa bouille sympathique pour 2024. Deux complaintes des propriétaires ont cependant été entendues et elles ont trait à l’espace, à la fois pour les occupants arrière, ainsi que pour le coffre. Sans surprise, on trouve donc un modèle un peu plus gros et plus généreux.
Concrètement, le nouveau Kona 2024 s’allonge sur 6,9 pouces additionnels que la version actuelle alors que son empattement gagne 2,4 pouces. À l’intérieur, on retrouve un nouveau design de sièges avant. Ces derniers ont été amincis de 30 %, ce qui permet à l’espace de croître aux places arrière. Rassurez-vous, Hyundai assure qu’ils vont offrir le même niveau de confort et de soutien que ceux qui équipent les Kona que l’on connaît.
Ceux qui sont montés à l’arrière (mes espions) m’ont confirmé que le dégagement était beaucoup plus intéressant.
Quant aux gains réalisés avec le volume de chargement, il est notable. Aucune information à ce propos ne figurait dans le communiqué de presse émis par la compagnie, ce qui nous invite à la prudence.
Design extérieur
Esthétiquement, même si la signature est préservée, il sera facile d’identifier les nouvelles moutures. La différence la plus évidente concerne l’ajout d’une seule bande lumineuse sur toute la largeur à l’avant (Hyundai parle de « l’horizon sans couture »). On retrouve un traitement similaire avec le feu à l’arrière, c’est à souligner. L’ensemble du design est plus moderne, même s’il faut surtout le qualifier d’évolutif.
Les phares logent plus bas et sont montés de chaque côté du pare-chocs.
Essence vs électricité
Comme c’est le cas présentement, on aura droit à des versions à essence, mais aussi électriques du Kona. Pour les différencier, outre le fait que la version électrique n’a pas besoin d’une grille à l’avant pour faire respirer son moteur, les appliques de carrosserie (comme les pourtours d’ailes) seront noires avec les versions à essence, assorties à la couleur de la carrosserie avec la variante électrique.
Attention, toutefois, car la livrée N Line, à essence, aura aussi droit à ce dernier traitement.
À bord
À l’intérieur, le design fait aussi un pas en avant et se veut un reflet de cette nouvelle ère où les écrans sont dominants. Plutôt que de ne retrouver qu’une unité à la console centrale, on profite de deux écrans de 12,3 pouces. Celui devant le conducteur regroupe les informations typiques du bloc d’instruments alors que l’autre accueille les fonctionnalités du système multimédia.
La bonne nouvelle, c’est que le Kona conserve plusieurs boutons pour le réglage de la climatisation, par exemple.
Quant à l’équipement, il faudra voir une fois les dotations canadiennes connues. On peut bien sûr s’attendre à retrouver tous les éléments chauffants souhaitables avec nos moutures, tout comme le nécessaire pour la connectivité qui est poussée à un autre niveau avec le modèle. Le verrouillage et déverrouillage via le téléphone cellulaire et les mises à jour des fonctionnalités via la voie des airs seront entre autres de la partie.
En matière de sécurité, là aussi, on repousse le tout avec des caméras qui vont nous montrer une image de l’angle mort du véhicule à l’activation du clignotant, pour ne donner qu’un seul exemple. Tiens, un autre ; un système qui va surveiller l’attention du conducteur pourra aussi être de la partie.
Bref, on ne reconnaîtra pas le Kona sur le plan technologique. Reste à voir ce qui sera de série ou offert en option à travers la gamme.
VÉ
La version qui sera réservée à nos marchés va profiter de la plus grosse batterie que propose le modèle ailleurs sur la planète, soit une unité de 65,4 kWh et un seul moteur de 160 kW qui produit 214 chevaux. La configuration sera à traction.
En Europe, Hyundai annonce une autonomie de près de 500 kilomètres, mais c’est calculé avec le cycle européen WLTP, beaucoup plus généreux. On peut s’attendre à quelque chose autour de 425 km chez nous. Ce sera à confirmer.
Pour la recharge, la compagnie indique que sur une borne de niveau 3 offrant une puissance de 100 kW, il sera possible de faire passer la capacité de 10 % à 80 % en 41 minutes. Puis, grâce à un chargeur bidirectionnel, il sera possible d’alimenter des appareils ménagers.
Kona N
Enfin, une question demeure et elle concerne la version N du modèle. Bien qu’il n’y ait pas de plans immédiats pour la remplacer, Hyundai admet qu’elle pourrait produire une version électrique plus puissante avec la traction intégrale grâce à un second moteur qui serait disposé à l’arrière.
Ce sera à suivre.
Le nouveau Kona sera lancé chez nous au cours du troisième trimestre de l’année. Les prix et les détails concernant nos modèles nous seront transmis à ce moment.
Évidemment, lorsque nous prendrons le volant, nos impressions de conduite suivront
Contenu original de auto123.