Formation des pompiers sur le sauvetage hors route

FORMATION.  Les pompiers municipaux de Ville de La Tuque reçoivent une importante formation de l’École nationale de police portant sur les sauvetages hors route. «Le but est de se conformer aux manœuvres sécuritaires d’utilisation des VTT et, en hiver, des motoneiges pour faire des interventions de sauvetage hors route», indique le directeur du service des incendies de Ville de La Tuque, Serge Buisson. Dans le cas d’accidents, par exemple, il arrive que les pompiers aient à secourir des gens dans des secteurs isolés, atteignables seulement en VTT. Le territoire est vaste : à elle seule, la Haute-Mauricie compte 30 000 km2. Reconnue, la formation été rendue possible grâce à une subvention accordée dans le cadre du programme Service d’urgence en milieu isolé (SUMI). La ville avait obtenu plus de 200 000 $ en achat d’équipements et en formation. Ce programme a pour objectif «d’accroître la protection offerte dansles secteurs non accessibles par le réseau routier, en améliorant le degré de préparation des organisations responsables des interventions d’urgence dans ces endroits». Cela, pour une meilleure prise en charge des personnes en secteur éloigné, avant leur arrivée dans un centre hospitalier, dans le but d’éviter une détérioration de leur état.

Conjointement avec les patrouilleurs de ski, les pompiers ont eu droit à une formation sur l’évacuation des télésièges du centre de ski.
En tout, une douzaine de pompiers auront été formés par l’École nationale de police. La formation va se poursuivre pendant quelques fins de semaines. Les pompiers sont formés par groupes de quatre. Télésiège Conjointement avec les patrouilleurs de Ski La Tuque, les pompiers municipaux ont reçu une formation portant sur l’évacuation du télésiège du centre de ski. On ne souhaite pas vivre ce genre d’intervention, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. «C’est une pratique qui est annuelle, mais cette année, ce qu’il y avait de particulier, le mandat a été donné à une firme spécialisée. Ce n’était pas qu’une pratique, c’était une formation reconnue», a précisé M. Buisson. Heureusement, ce genre de situation arrive rarement, mais il faut être prêt, si un bris du télésiège survient.