Halloween : Distribution La Tuque livrera des bonbons pour les enfants

Avec la pandémie de la COVID-19, la fête de l’Halloween ne sera pas pareille cette année. Déjà, bon nombre de municipalités, dont La Tuque, ont fait savoir qu’elles ne recommandent pas de passer par les maisons pour cette annuelle récolte de bonbons.

Un état de fait qui désole Joanny Gignac et son conjoint Guy Béland, de Distribution La Tuque, au point où ils ont eu l’idée d’effectuer une distribution de bonbons, question d’embellir cette fête qui prendra une tournure spéciale cette année.

«Si les enfants ne peuvent pas faire la course aux bonbons, nous, on va aller leur en porter», confie Guy Béland.

Ainsi toute la journée du samedi 31 octobre, avec l’aide de deux bénévoles, ils parcourront les rues de la ville pour distribuer des friandises qui leur sont acheminées.

«On va en ramasser jusqu’à trois jours avant l’Halloween. Après ça, on va faire nos sacs et le tracé», prévoit Joanny Gignac.

Déjà, au moment où L’Écho de La Tuque a rencontré le couple, en un peu plus de 24 heures, ils avaient recueilli 84 adresses dans leurs carnets, pour 177 sacs de bonbons. Et ça ne fait que commencer. Plusieurs entreprises locales ont apprécié l’idée au point où elles vont aussi leur faire des dons.

C’est certain, le fait que la fête tombe un samedi cette année a joué pour beaucoup dans leurs décisions. Ils auront le temps.

Parce que le tracé aura été fait d’avance et que deux bénévoles s’ajouteront à eux, ils s’attendent à faire entre 400 et 500 portes, entre le matin et le soir du 31 octobre. S’il n’en tient qu’à eux, chacun des enfants recevra une citrouille pleine de bonbons.

Les gens qui désirent recevoir un sac de bonbons pour leurs enfants doivent s’inscrire par la page Facebook et Distribution La Tuque, en message privé, on en laissant leur adresse et le nombre d’enfants dans la maison. Les personnes qui veulent donner des bonbons peuvent le faire de la même manière également ou les laisser devant leurs locaux de la rue Saint-Michel.

Évidemment, en raison des consignes sanitaires, on demande d’installer une table devant la maison pour ne pas que les bénévoles aient à entrer dans les résidences pour livrer les bonbons. «Comme on fait avec les colis, on les laisse devant la porte et on s’éloigne».

Les bénévoles seront déguisés pour ajouter à la fête et on espère bien que les enfants le seront aussi.

Mme Gignac et M. Béland, qui travaillent pour Postes Canada en plus d’opérer leur entreprise de livraison, y ont quand même pensé deux fois avant de se lancer dans cet ambitieux projet, car leur horaire est chargé. Mais, on le devine, leur désir de faire plaisir aux enfants l’a emporté.