Quatre travailleurs testés positifs à la COVID-19 au chantier de Rapide-Blanc

«Rien ne permet de conclure que la contagion s’est produite en milieu de travail»

Hydro-Québec confirme que quatre travailleurs, oeuvrant tous chez le même sous-traitant dans les travaux de rénovation de la centrale Rapide-Blanc, ont reçu un diagnostic positif à la COVID-19.

12 autres travailleurs ont reçu un résultat de tests négatifs et cinq travailleurs attendent toujours leur résultat.

Francis Labbé, porte-parole de Hydro-Québec, ajoutait que 20 travailleurs sont en isolement préventif.

«Ce n’est pas à nous de faire des enquêtes, c’est à la santé publique, mais on n’a aucune information qui nous permet d’établir que cette contagion s’est propagée ou s’est même produite au chantier de Rapide-Blanc», rapporte M. Dubé.

Des mesures sont en place pour éviter la propagation du virus.

Elles ont pour objectif de gérer les déplacements de manière à pouvoir respecter la distanciation physique.

«Depuis le 21 septembre, tous les déplacements qui se font à entre un poste de travail et un lieu commun, la recommandation est le port du masque et les lunettes de sécurité. Il y a des stations de nettoyage des mains qui ont été augmentées en nombre. Il y a aussi des endroits où les gens peuvent se laver les mains et nettoyer les outils avant l’entreposage», ajoute le porte-parole. Parmi les mesures, l’état de santé des travailleurs est validé avant de rentrer sur le chantier et ils sont mobilisés en deux groupes, en respect des équipes naturelles pour les heures de pause et de dîner.

La distance physique est aussi appliquée dans les véhicules qui servent au transport des employés.

On y retrouve actuellement près d’une centaine de travailleurs à l’aménagement de Rapide-Blanc, comprenant les employés d’Hydro-Québec affectés à l’aménagement, ceux dédiés au projet ainsi que les employés des sous-traitants.