Nous travaillons pour tous les citoyens du Haut Saint-Maurice

Je trouve important de revenir sur des propos du maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, tenus à l’assemblée publique du 15 septembre 2020.

À cette occasion, M. Tremblay mentionnait que : «Michel Pronovost a été le premier témoin plaignant lors de l’enquête du Directeur général des élections du Québec» au sujet de son éligibilité à titre de candidat à la mairie en 2017.

Voici les faits : j’ai bien été rencontré comme témoin.  Par contre, je ne suis pas le plaignant dans cette enquête. Ainsi, puisque j’étais candidat à l’élection municipale en 2017 et, sachant que le domicile de monsieur Tremblay est à La Bostonnais, j’avais envoyé une demande écrite au DGEQ pour clarifier cette situation et l’inscrire dans la règlementation si cela était permis.  Monsieur Tremblay avait lui-même eu besoin d’un avis juridique pour valider sa candidature. En octobre 2017, selon les explications que le président d’élection de La Tuque m’avait données, je pouvais contester en Cour supérieure la candidature de M. Tremblay seulement après l’élection, le tout, avec des frais considérables. C’est donc pour cela que je me m’étais alors adressé au DGEQ pour éclaircir cette situation avant et non après une élection.
Le 12 avril 2018, j’ai reçu un avis de réception du DGEQ me demandant de m’adresser au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation si je désirais émettre des commentaires pour apporter des modifications à la loi électorale, ce que j’ai fait le même jour.
Le 18 avril 2018, je recevais un accusé de réception du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation me disant que mes commentaires seraient transmis aux personnes qui pourraient y donner suite.

Le 5 juin 2019, on frappe à la porte de mon domicile à La Tuque : deux enquêteurs du DGEQ.  Ils veulent me poser des questions sur l’élection de 2017, surtout concernant la liste électorale. J’ai répondu à leurs questions et ensuite, je n’ai reçu aucune correspondance jusqu’au moment où un journaliste de Radio-Canada me contacte le 8 septembre 2020. Il m’apprenait alors que le rapport du DGEQ était sorti. Il voulait mes réactions, ce que j’ai refusé.

Dans ses commentaires, M. Tremblay mentionne que je suis attaché politique de la députée, ce qui est vrai. Mais, il semble lier l’enquête du DGEQ et ma fonction. Sachez que toutes mes démarches ont été faites avant l’élection provinciale de 2018, donc avant mon entrée en poste à titre d’attaché politique pour la députée, qui n’était nullement au courant de mes démarches.

Lorsque j’ai accepté de travailler pour la députée, mon but était de pouvoir aider à faire avancer les dossiers du Haut St-Maurice. C’est ce que je fais avec dévouement et que je continuerai de faire, car j’ai le bonheur de travailler avec une dame qui se démène pour les citoyens de son comté.

J’espère que cette mise au point permettra à la population du Haut-St-Maurice d’obtenir un portrait plus juste de cet épisode et que les fausses rumeurs cesseront.
Nous demeurons pleinement disponibles pour travailler avec et pour tous les citoyens du Haut St-Maurice.
Michel Pronovost, ex-candidat pour le poste à la mairie à La Tuque
Attaché politique de la députée de Laviolette St-Maurice Marie-Louise Tardif.