1 000 km en 24 h à moto pour vaincre le diabète

Diabétique de type 2 depuis quelques années, James Wabamoose veut faire sa part pour l’amélioration des traitements pour les personnes diabétiques.

Il enfourchera sa moto, une KTM 525, montée pour le rallye, le samedi 21 août, dans un parcours de 1000 km en forêt qui durera 24 heures.

Le départ sera donné à 9h de Senneterre, après quoi il atteindra Clova, Parent, le dépanneur Lu-Nic sur le chemin vers Mont-Laurier, Manawan, Wemotaci, le Relais 22, pour atteindre La Tuque, son point d’arrivée qu’il devrait atteindre dimanche matin, vers 9h, dans le stationnement tout près de la Brass7 du coin.

Le défi est immense. Il ne dormira pas pendant ces 24 heures, à peine s’arrêtera-t-il pour se ravitailler. Dans un sac à dos, de la nourriture protéinée le soutiendra.

« C’est très physique. Je ne roulerai pas dans les grands chemins. Ce sont de vieux chemins, des sentiers de motoneige, aussi », envisage-t-il.

Une équipe de soutien l’accompagnera parce qu’en forêt, rien ne peut être laissé au hasard. Il aura deux GPS pour l’aider à se guider.

Y a-t-il des risques de s’égarer dans ces territoires peu explorés ? « Oui et non, pense M. Wabamoose qui ne lésine pas sur la sécurité. C’est Patrick Trahan (Challenge Blanc) qui a fait le tracé. Mon équipe de soutien ne sera pas loin. Elle va avoir un téléphone satellite et je vais en avoir un aussi. Aussi, je suis devenu membre d’Air Médic ».

Il faut une bonne préparation physique et mentale, avant d’affronter un pareil événement. James Wabamoose ne le cache pas, la fatigue pourrait se faire sentir, surtout après la 12e heure à moto : « Après ça, ça prend du positif, de la motivation ». Il s’y prépare depuis février.

Tout au long de son expédition, il amassera de l’argent pour Diabète Québec sur le web. « On aura 24 heures pour que les gens donnent de l’argent », indique le coureur. Bon nombre de commanditaires locaux ont embarqué dans son aventure.

Son objectif avoué est de 10 000$. L’argent ira directement à Diabète Québec.

« C’est un bon défi pour moi, parce qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui a réussi à faire le Défi 24 heures. C’est exigeant, c’est dur physiquement. Une erreur de pilotage peut survenir, tu te plantes, la moto est brisée, et c’est fini ».

Sa stratégie : y aller trajet par trajet, village par village. Son parcours sera chronométré, pour attester de son temps et son kilométrage sur la moto. L’homme de 46 ans fait des sports motorisés, hiver comme été, depuis l’âge de sept ans.

Cliquez ici pour faire un don.