La Suissesse Corinne Suter remporte l’épreuve du super-G à Lake Louise

LAKE LOUISE, Alb. — La Suissesse Corinne Suter a remporté l’épreuve féminine du super-G à la Coupe du monde de Lake Louise, dimanche.

Suter a affiché un chrono gagnant de 1:20,75 après avoir dévalé la piste de 2,5 kilomètres du Parc national de Banff.

Suter a complété un triplé de podiums, après avoir terminé deuxième et troisième lors des deux descentes du week-end.

«Enfin», s’est exclamée la championne olympique en titre de descente. «Je rêvais beaucoup à Lake Louise parce que j’aime tellement être ici, mais je n’ai jamais triomphé. Je suis super contente de ma course aujourd’hui.

«J’ai fait deux ou trois erreurs, mais quand on est rapide, ça arrive.»

L’Autrichienne Cornelia Huetter a obtenu la deuxième place au super-G, seulement deux centièmes de seconde derrière Suter.

Huetter avait terminé troisième lors de la première descente de la Coupe du monde, vendredi. Elle n’avait pas participé à la descente de samedi en raison de symptômes s’apparentant à une commotion cérébrale.

La Norvégienne Ragnhild Mowinckel est grimpée sur la troisième marche du podium en 1:20,91. L’Italienne Sofia Goggia a enregistré la cinquième position, après avoir remporté les deux descentes.

La Québécoise Marie-Michèle Gagnon a rebondi après un départ plus lent au week-end avec une place dans le top-10. Elle a pris le huitième rang au super-G.

La confiance de Gagnon avait été ébranlée après avoir terminé en dehors du top-20 dans les deux descentes. L’athlète de 33 ans de Lac-Etchemin ne s’est pas laissée abattre et a obtenu son meilleur résultat en carrière à Lake Louise.

«C’est comme une petite victoire aujourd’hui, s’est réjouie Gagnon. Ma confiance a en quelque sorte pris un coup et être capable de faire ça aujourd’hui, c’est un résultat très acceptable.

«Si j’étais arrivée aujourd’hui avec une certaine confiance, je pense que j’aurais pu être vraiment dangereuse pour la lutte pour le podium, mais ça demeure un bon résultat.»

Une place dans le top-30 est convoitée, car c’est là que se trouvent les bourses et les points pour la Coupe du monde.

Les Ontariennes Valerie Grenier et Candace Crawford ont terminé tout juste hors du top-30, terminant respectivement en 31e et 35e position.