Une vie consacrée aux sports

Bachelier en éducation physique de l’université de Sherbrooke, le latuquois Glenn Hoag a consacré pratiquement toute sa vie à la pratique du sport et à son enseignement.

«J’ai joué au volley-ball avec l’équipe nationale et en associant l’aspect enseignement à celui d’un sport qu’on aime, on devient entraîneur», confie celui qui est entraîneur depuis 1993.

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Son parcours

En 1981, il joint l’équipe nationale de volley-ball. En 1984, on le voit participer aux Jeux de Los Angeles. Ensuite, je suis parti jouer aux professionnels jusqu’à 1993, se souvient-il.

On raconte qu’adolescent, il jouait de tous les sports, dont, évidemment, le volleyball. En septembre 2011, il est intronisé au Temple de la renommée de volleyball du Québec, pour sa carrière comme joueur.

Il a joué dans l’équipe canadienne de 1981 à 1986. Selon Volleyball Canada, il a fait partie de l’équipe canadienne qui a terminé 4e aux JO de 1984. Glenn Hoag a aussi aidé le Canada à remporter l’argent aux championnats du Commonwealth de volley-ball de 1984

On l’a vu évoluer sur la scène professionnelle, en Europe, entre 1984 et 1993. Il a notamment remporté deux titres de la Coupe de France.

En tant qu’entraîneur de l’équipe européenne Paris Volley sa formation accède au titre de vainqueur de la Triple Couronne, soit la Coupe de France, le championnat de France et la Coupe des champions d’Europe.

Depuis 2006, il est entraîneur de l’équipe nationale canadienne en 2006.

Tel père, tels fils, les deux garçons de Glenn Hoag suivent les traces de leur père.

D’ailleurs, Nicolas Hoag fera partie de l’équipe dirigée par son père en vue des JO de Rio.

«C’est une belle évolution, mes fils ont migré naturellement vers le volley-ball et ils ont joué d’autres sports également».

Il prendra sa retraite d’entraîneur de l’équipe canadienne après cette participation aux Jeux.

La Tuque

Glenn Hoag a habité La Tuque jusqu’à l’âge de 11 ans. Il a conservé excellent souvenir, lui qui aime bien revenir faire un tour de temps à autres.

Mon père, un anglophone, était venu travailler à la CIP. Il a rencontré ma mère Réjeanne Fortin à La Tuque, relate-t-il.

Cet amateur de chasse et de pêche garde toujours le goût de la nature que lui a insufflé La Tuque.

«Je suis beaucoup resté en contact avec la famille, surtout du côté des Fortin, avec mes oncles Gaston et Jacques. Je suis allé à la chasse avec Gaston avant qu’il décède. J’ai de supers bons souvenirs de ma vie là-bas, vous savez, on reste attaché à nos racines. J’en jase régulièrement avec ma tante Nicole, ma mère».

Ils ont quitté La Tuque lorsque son père a été transféré à l’usine de Gatineau.