La cause du Lévisien accusé d’avoir voulu renverser le gouvernement haïtien reportée

QUÉBEC — La cause du Lévisien accusé d’avoir planifié un acte terroriste pour renverser le gouvernement du président Jovenel Moïse en Haïti a été reportée à l’an prochain.

Gérald Nicolas n’était pas présent au tribunal, jeudi à Québec, lors d’une brève audience au cours de laquelle un juge a reporté l’affaire au 31 janvier prochain. 

M. Nicolas, âgé de 51 ans, est accusé d’avoir quitté le Canada pour faciliter une activité terroriste, d’avoir facilité une activité terroriste et d’avoir fourni des biens à des fins terroristes.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) allègue que M. Nicolas avait prévu d’organiser une révolution armée en Haïti pour renverser le gouvernement du président Moïse et prendre le pouvoir à Port-au-Prince.

La GRC précise toutefois que son enquête sur Gérald Nicolas n’est pas liée à l’assassinat de Jovenel Moïse en juillet 2021, à son domicile près de la capitale haïtienne. Selon la GRC, le complot aurait vu le jour un an et demi avant l’assassinat du président Moïse.

L’avocat de M. Nicolas, Tiago Murias, a déclaré que son client avait l’intention de contester les accusations.