Un Latuquois d’origine nommé Consul au Niger

Guy Villeneuve, 50 ans, anciennement de La Tuque, a été nommé Chef de la coopération, Conseiller d’ambassade et Consul du Canada auprès du Niger; un pays du Sahel situé en Afrique de l’Ouest au Sud du désert du Sahara.

M. Villeneuve, accompagné de sa conjointe Édith Gouin, également employée de l’Agence canadienne de développement international (ACDI), est arrivé à Niamey depuis le 11 octobre et occupera également des fonctions de Chef de la coopération au Bénin et en Cote d’Ivoire, des pays où il devra se déplacer fréquemment. M. Villeneuve est le fils de Fernand Villeneuve et de Jacqueline Coté, habitant toujours La Tuque.

M. Villeneuve en est à sa quatrième affectation dans des pays en voie de développement. Outre cette affectation au Niger, il a également été en poste au Burkina Faso (1984), au Zaïre (maintenant le Congo) (1985-1987) et en Haïti (1997 à 2001). « Le Canada consacre maintenant son aide dans un nombre plus restreint de pays, dont le Niger et le Bénin, souligne M. Villeneuve par courrier électronique. Après avoir réalisé pendant des décennies des projets divers au bénéfice des pays en développement, de plus en plus de pays donateurs remettent en cause cette façon de faire et choisissent plutôt de s’appuyer sur les pays eux-mêmes, en les responsabilisant davantage face à leur propre développement. Les pays donateurs apportent un appui direct dans les finances publiques des pays en développement, mais font un suivi rapproché, avec le gouvernement bénéficiaire, de l’évolution de ces dépenses. C’est ce qu’on appelle l’approche-programme. Elle est parfois plus risquée mais est un gage de succès plus grand et surtout plus durable ».

Cette quatrième affectation sur le terrain représente une opportunité exceptionnelle pour M. Villeneuve qui, en plus d’être Consul et Chef du Bureau d’Ambassade au Niger, agit également à titre de Chef de la coopération pour le Niger, le Bénin et la Côte-d’Ivoire. Cette affectation aura cependant été la plus difficile à préparer également. « À mesure que l’on avance en âge, nos parents aussi vieillissent et on souhaiterait être plus près d’eux, témoigne-t-il. On a un peu l’impression de les abandonner et de devoir déléguer les attentions qu’on aurait souhaité leur apporter au reste de la famille, ceux qui restent auprès d’eux, au pays. Il est certain que maintenant, avec les moyens de communication modernes, les continents se rapprochent et, même si on est à 12 heures d’avion et 5-6 heures de décalage horaire, on peut se parler plus régulièrement. Cela ne compense toutefois pas une présence physique régulière. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai accepté de partager cette expérience avec vos lecteurs et pour dire à mes parents que je les aime ».