Un enseignement qui évolue

François Julien enseigne au La Tuque High School depuis 1975. Comme son confrère Keith Olsen, il a étudié là, avant d’y enseigner, au niveau secondaire. LTHS, a toujours incarné une école où les professeurs sont polyvalents : ils peuvent suivre les élèves de secondaire 1 jusqu’à 5 et enseigner l’anglais, la géographie, l’éthique, la religion, le français et même l’éducation physique. C’est en tout cas le parcours de François Julien, qui a aussi été directeur de l’école.  Selon ce dernier, le fait de suivre les jeunes pendant une bonne partie de leur cheminement fait en sorte que les enseignants contribue à l’ambiance familiale de l’école.

« LTHS a toujours été une école où les jeunes étaient confortables et avaient de bons rapports avec leurs professeurs », évalue M. Julien. Anecdote intéressante racontée par M. Julien : LTHS n’a pas toujours accueilli des élèves catholiques du primaire en ses rangs : c’était réservé seulement aux jeunes de 7e année et plus, puisque l’école portait la confession protestante, surtout en une ère où la religion jouait un rôle important dans la société. Par exemple, François Julien se souvient avoir fréquenté, en anglais, l’école St-François, située au 400, rue St-François pendant les quatre premières années de son cours primaire et avoir passé els deux autres années dans une rallonge de l’école Centrale réservée aux élèves catholiques anglophones. Des religieuses leur enseignaient notamment.

Ces dernières décennies a vu l’école vivre des hauts et des bas. Dans les années 80, l’école a vu sa clientèle fléchir jusqu’à 88 élèves, dont seulement 33 au secondaire. Quelques années plus tard, dans les années 1990, le balancier repartait vers la hausse : avec un record d’environ 240 élèves. Actuellement, environ 175 jeunes dynamisent la vie de cette école, de la maternelle à secondaire 5. En plus des professionnels du personnel de soutien, et du directeur, Gary Koiter, une quinzaine d’enseignants travaillent à LTHS.

Enseigner différemment

Comment parler d’une école centenaire sans aborder le présent et l’avenir ? Francois Julien n’hésite pas à affirmer que, selon lui, LTHS est une école avant-gardiste, puisqu’il n’existe pas de classe qui n’est pas dotée d’un ordinateur et de « Smart board » qui projette des images devant la classe.  Une salle de sciences dote d’une quinzaine d’ordinateurs sont à la disposition des élèves en plus d’une salle de vidéoconférence convoitée.

Les jeunes apprennent bien dans l’interaction : quand un exemple précis doit être donné, avec l’aide de l’informatique, on a recours à des sites comme Youtube ou Google pour aller chercher des vidéos et images pour mieux illustrer ce dont on parle. Les cours magistraux existeront toujours, mais l’informatique tend à rendre plus intéressante la façon de donner et recevoir l’enseignement.