Un Challenge Blanc exigeant, mais plus que satisfaisant

MOTONEIGE. Le promoteur du Challenge Blanc La Capitale, Patrick Trahan, estime excellente la deuxième cuvée de l’événement qui a été présenté en Haute-Mauricie cette fin de semaine.

Fatigué, mais visiblement heureux au terme de la fin de semaine, il observe que l’événement a pleinement atteint la cible.

« Les participants ont vraiment aimé le parcours. C’était un long, dur parcours», qualifie-t-il. 300 km le samedi et 150 km dimanche, les motoneigistes en avaient pour leur argent dans des trajets hors-piste.

Un parcours qui poussait les 34 participants, inscrits dans 17 équipes, à se dépasser dans l’étendue du territoire et c’était en plein l’objectif de l’événement.

« Je ne l’ai dit à personne, mais je savais que ce n’est pas tout le monde qui terminerait. Mon but est de faire un challenge : il ne faut pas que ce soit trop facile», explique le promoteur. Sur les 17 équipes, 8 ont terminé l’événement. D’autres ont franchi la ligne d’arrivée, mais ont dû être disqualifiés s’ils n’ont pas respecté les indications de leur carnet de bord ou se sont perdus en chemin. Rassurez-vous, ceux qui se sont perdus ont fini par retrouver leur chemin grâce au carnet de bord.

Si les gens poursuivaient les randonnées de motoneige, l’an dernier après le Challenge, ce ne fut pas le cas cette année. L’événement est devenu plus exigeant.

«Les participants ont aimé rouler au «roadbook» qu’ils ne connaissaient pas. Il faut que les gens apprécient le Challenge Blanc pour le «roadbook», pas pour les résultats. C’est une randonnée, pas une course », précise M. Trahan.

À part quelques ennuis techniques, aucun incident n’est venu entraver la bonne marche de la randonnée au cours de la fin de semaine.

L’équipe gagnante du 2e Challenge Blanc est celle de la Pourvoirie du Barrage Gouin, formée d’Eric Quessy et Yves Bordeleau.

Patrick Trahan a insisté sur un prix de l’esprit d’équipe remis à Robert Pétiquay, de Wemotaci, qui faisait équipe avec Eric Lessard. Ils se sont disqualifiés pour sortir la motoneige d’une autre équipe participante, samedi. «Le lendemain, son partenaire a brisé sa motoneige, ils ont passé 4 heures dans le bois à tirer la motoneige», raconte Patrick Trahan.

L’an prochain

Il ne fait pas de doute, de Challenge Blanc sera de retour l’an prochain. Sous quelle formule ? Il se peut que les tracés soient différents mais le calibre du projet sera le même. Patrick Trahan n’exclut pas la possibilité de changer les trajets, quitte à faire venir des camions d’essence et du ravitaillement à des endroits où on n’en retrouve pas.

«L’an prochain, il va peut-être même y avoir de la massothérapie», envisage Patrick Trahan, qui a constaté que l’événement, exigeant physiquement, générait des courbatures chez bon nombre d’équipiers. L’introduction de la boussole parmi les instruments de navigation est aussi envisagée.

Déjà, des commanditaires ont confirmé leur présence à nouveau. «Ça se parle», constate le promoteur, qui ressent la notoriété de l’événement.