Secteur minier : de la prospection pour près d’un million de dollars

La Tuque a piqué la curiosité de plusieurs compagnies lors du congrès Québec Mines qui a eu lieu à la fin du mois de novembre. Si bien que le gouvernement a annoncé un nouveau relevé de cartographie du Québec plus détaillé, ce qui entraînera déjà des prospections au sud du réservoir Gouin.

« Le congrès a été positif à 100%, certifie Patrice Bergeron, le directeur forestier et à la diversification économique à la Ville de La Tuque. Dès mon embauche l’an dernier, je me suis demandé pourquoi il n’y avait pas d’investissements réalisés chez nous dans le secteur minier. Nous avons présenté notre rapport au congrès avec deux objectifs : que le gouvernement puisse refaire sa cartographie qui date de 1960, ce qui permettrait de trouver des indices plus précis avec la prospection. Ça représente beaucoup d’argent pour nous, autour d’un million de dollars en investissement avec cette première phase. »

M. Bergeron a rencontré beaucoup de dirigeants des compagnies minières lors du congrès. Nous avons suscité beaucoup d’intérêt. Avec la cartographie plus à jour, ça va favoriser la venue de ces compagnies. Avec notre présence au congrès, il y a déjà deux à trois secteurs qui ont été sélectionnés comme claim.

Les étapes

Avant d’en arriver à cette étape, le directeur Patrice Bergeron a réalisé une étude sommaire du territoire en compagnie de Claude Hébert un géologue pour la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Mauricie à une cinquantaine d’endroits.

Les résultats ont démontré qu’il pourrait y avoir du nickel, de l’or, du cuivre, de l’argent, du zinc, du fer, et d’autres métaux rares.

« Ça nous prenait des indices pour inciter les compagnies minières à venir explorer notre territoire. La personne au ministère des Ressources naturelles n’avait jamais vu une municipalité s’impliquer dans la prospection de territoire ou à la recherche d’indice, c’est unique. Nous nous sommes associé avec la CRÉ pour les recherches », explique M. Bergeron.