Rétrospective 2015 : La Tuque veut devenir un leader en bioraffinerie

Le voyage effectué en Europe par la délégation de Ville de La Tuque dans le but de promouvoir de son projet de développement d’une bioraffinerie alimentée par les résidus forestiers semble avoir été encore plus bénéfique qu’on l’aurait espéré de prime abord. Le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, le directeur général de la municipalité, Marco Lethiecq, ainsi que le directeur du Service de développement économique et forestier, Patrice Bergeron, se sont rendus en France et en Finlande, accompagnés du professeur et chercheur du Centre de recherche sur les matériaux cellulosiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Patrice Mangin. «Ce serait unique au Canada. On a la prétention d’installer cette première usine sur le territoire de La Tuque», poursuit Patrice Bergeron. Le Site Vallières semble tout désigné pour accueillir cette industrie qui pourrait créer 300 emplois directs. Quatre ententes de confidentialité ont été signées avec des entreprises européennes qui ont manifesté de l’intérêt pour «Vision La Tuque 2023», dont deux «importantes qui sont vraiment intéressées par le projet». Avant la première pelletée de terre du projet, des études de faisabilité viendront confirmer le tout. Ville de La Tuque en a profité pour présenter le nouvel organisme à but non lucratif qui promouvra le projet: Bioénergie La Tuque (BELT). Patrice Bergeron en sera le président. (Photo TC Media – Michel Scarpino)