Qu’adviendra-t-il de l’usine PFLT?

Ça va de mal en pis dans l’industrie forestière alors que la compagnie Abitibi-Consolidated songe à déplacer les employés de la scierie Produits forestiers La Tuque (PFLT) à celle de Rivière-aux-Rats.

Alors qu’Abitibi-Consolidated vient d’annoncer la mise à pied d’une quinzaine de travailleurs composant le deuxième quart de travail de l’usine de PFLT, la compagnie est en discussion avec ses différents partenaires, comme les syndicats, afin de trouver une solution au sort précaire de ses usines. « Les deux scieries fonctionnent à environ 43 % du temps, soutient le porte-parole d’Abitibi-Consolidated, Denis Leclerc. Compte tenu du contexte et du marché qui rend nos usines vulnérables, nous étudions différentes options depuis des mois. Nous allons discuter avec nos partenaires de la faisabilité de l’option de fusion pour que nos installations soient viables à long terme. Tout cela en respectant nos trois prémisses de base : préserver le plus possible les emplois de ceux qui travaillent, de solidifier nos opérations de façon à ce qu’elles soient concurrentielles et le maintien de nos activités économiques importantes à La Tuque. »

Selon le porte-parole, il serait plus avantageux pour tout le monde qu’il y ait une fusion, autant au niveau opérationnel qu’humain. « Au niveau humain, il est préférable pour des employés de travailler dans une usine concurrentielle. On doit trouver une solution avant que la situation se détériore encore plus. Certains analystes financiers prévoient que le dollar canadien atteindra la parité avec le dollar américain à l’automne prochain, ce qui nous met de la pression. Nous devons trouver une solution le plus rapidement possible. Si une usine est plus solide quant à l’efficacité de ses coûts de production, ce sont les employés qui seront mieux positionnés pour l’avenir. »