Notre « Cégep » prend de l’ampleur!

L’année scolaire qui se termine aura été fructueuse pour le Centre d’études collégiales, le « Cégep » de La Tuque. Près de 100 étudiants étaient inscrits à la session de l’automne dernier, les joueurs de hockey junior AAA ayant contribué à ce nombre.

C’est la première année scolaire où les étudiants détiennent un lieu d’études bien à eux, une première depuis l’ouverture du Centre d’études collégiales en 2003. Auparavant, les étudiants se trouvaient dans une aile de l’école Centrale, alors que cette année, ils abritent l’ancienne école Marie-Médiatrice.

Jimmy Braga a connu les deux endroits, il nous confie son point de vue. « C’est plaisant parce qu’il y a plus de place et plus de classes ici, alors qu’à l’école Centrale, nous n’avions qu’un corridor. Mais pour le reste, ça se ressemble. Aussi, il y avait plus de monde cette année, alors ça fait plus Cégep », constate l’étudiant latuquois de 19 ans.

« C’est le fun d’étudier ici parce que c’est plus privé avec nos professeurs, on a accès à eux facilement. Aussi, c’est le fun parce que c’est tout du monde qu’on connaît. C’est certain qu’il n’y a pas 1000 personnes ici, mais ce sont tous des amis », raconte Jessica Bolduc, étudiante latuquoise en Sciences humaines.

« Nous avons l’impression que les étudiants apprécient leur milieu de vie, opine Jocelyne Dupont, adjointe administrative à la direction des études pour le Collège Shawinigan. Comme c’est petit, l’encadrement est plus facile. Le centre d’études de La Tuque a toujours un lien avec le Collège Shawinigan. Les personnes pour l’aide pédagogique et psychologique se déplacent ici au besoin. Aussi, ça enlève un gros fardeau financier pour les parents que leurs jeunes étudient ici, comparativement à l’extérieur.»

Mme Dupont a réalisé un petit sondage maison en ligne au cours de la semaine avec les étudiants du centre afin de connaître leur appréciation. « C’est plaisant puisque 46 personnes sur 74 ont répondu en 24 heures. La grande majorité a répondu que le centre est un milieu de vie agréable. C’était très satisfaisant dans l’ensemble », indique Mme Dupont avec fierté.

Est-ce que le transfert de l’école centrale à l’école Marie-Médiatrice s’est bien effectué? « À l’été dernier, nous avons eu le temps de faire plein de choses. Par exemple, on savait qu’on allait avoir besoin d’espaces de stationnements, et nous avons aménagé la cour de l’école. D’ailleurs, c’était mentionné dans les commentaires qu’il y avait un espace de stationnement appréciable. Aussi, le fait de partager un lieu avec des jeunes du primaire était un irritant pour certain », ajoute la directrice adjointe.

Les chiffres

À l’automne dernier, 91 étudiants étaient inscrits. Au cours de la session d’hiver, 74 jeunes étaient inscrits à l’un des quatre cours : Accueil et intégration (21), Sciences humaines (24), Sciences de la nature (15), et Soins infirmiers (14).

« Cette déperdition est normale pour la session d’hiver. De plus, nous avons perdu quelques étudiants joueurs au junior AAA comme la saison se termine en février », explique Mme Dupont.

Pour la prochaine session d’automne, la direction du Centre d’études prévoit accueillir 87 étudiants, avec la possibilité d’ajout grâce au junior AAA.

En plus de ces quatre DEC offerts, le Centre d’études annonce qu’une Attestation d’études collégiales (AEC) en géronto-gériatrie sera disponible dès le mois d’avril. La différence entre un DEC et une AEC est que cette dernière est plus ciblée pour des besoins spécifiques du monde du travail, et elle est de courte durée. Une AEC est aussi destinée à une clientèle adulte pour un retour aux études.

Une AEC en Gestion financière informatisée a aussi été discutée, mais la demande n’était pas suffisante.

« C’est le Centre de santé et des services sociaux du Haut-St-Maurice (CSSSHSM) qui a établi qu’il aura besoin de personnel en géronto-gériatrie, et désormais, les personnes qui entrent dans ce domaine doivent être formés. Il y aura un énorme besoin d’ici les cinq prochaines années puisque plusieurs employés du CSSSHSM partiront à la retraite. Nous prévoyons accueillir une quinzaine de personnes pour cette AEC », explique Jean-François Léveillé, directeur adjoint aux études à la formation continue.