L’instruction en anglais

Un plan d’assimilation et d’intégration à l’école anglaise par le La Tuque High School annoncé en fin d’été se concrétise.

 

Héritée des dirigeants américains de la Brown Corporation (usine de papier établie en 1911) et successivement cédée à IP, CIP et appartenant maintenant à la Smurfit Stone, l’école anglaise de La Tuque prospère toujours, pendant qu’on continue de fermer les écoles primaires de la ville.

 

Une ville de 12,000 âmes, dont pas moins de 98 % sont francophones… c’est dire qu’il ne reste que quelques familles anglophones et que la très grande majorité des étudiants qui la fréquente justifie d’une façon ou d’une autre son « droit » de le faire. C’est à désespérer de faire partie de ce peuple dramatiquement inconscient de sa lente disparition.

 

Vous remarquerez sûrement qu’en plus de la teneur des encarts (que je

 

qualifierais carrément de « vicieuse »), l’école en question s’appelle le « La Tuque HIGH School »… Un High School qui invite les TOUS les enfants de 5 à 7 ans à venir apprendre l’anglais en s’amusant…

 

Et personne ici ne questionne ni les buts visés, ni la légalité ou la légitimité de la démarche. Une démarche à n’en pas douter destinée à introduire les enfants dans le système scolaire anglophone par la bande.

 

Serait-ce un cas unique dans la Belle Province???

 

Ou bien un genre de « projet pilote », qui, s’il réussit ici pourrait bien se voir généralisé et imité pas toutes les Commissions scolaires anglophones… On est en droit de le penser.

 

En espérant que les Québécois encore conscients soient informés de cette situation, je vous adresse mes salutations sincères,

 

Jean-Yves Caron

 

La Tuque