Les vêtements seront toujours disponibles

SOLIDARITÉ. Membre du conseil d’administration du Centre de bénévolat, mais aussi de la Coopérative ETC, Alain Riendeau est bien placé pour parler de la suite des choses.

Comme ils le faisaient depuis quelques années, les gens qui souhaitent faire le don de vêtements pourront continuer de le faire. La Coop ETC continuera d’être le point de dépôt des vêtements qu’on destine à une seconde vie à La Tuque. Déjà, la Coop effectue la vente de vêtements et de différents produits à un coût minime. Les bacs orange serviront toujours à recueillir des vêtements pour les personnes qui en auront besoin.

«Comme je siège aux deux conseils d’administration, mon rôle sera d’assurer la transition», indique M. Riendeau.

Le service de la Coop ETC est perçu comme complémentaire à celui qui était dispensé par le Centre de bénévolat et son vestiaire.

«L’approche avait été faite pour ne pas qu’on voit ça comme une concurrence. Ça a toujours été un partenariat, dès le départ. On a vu au fil des années une diminution de la clientèle, mais cela, c’est très sain, parce que, pour les gens, c’est plus valorisant de payer quelques sous ou quelques dollars pour s’acheter des vêtements de qualité que de venir les demander gratuitement», évoque M. Riendeau.

Qu’on se rassure: le Centre de bénévolat continuera de donner des vêtements aux personnes dans le besoin dans une nouvelle formule. «On va continuer sensiblement sans le même sens. Dès que les ententes seront faites entre le Centre du bénévolat et la Coop ETC, on va le faire savoir par communiqué ou par conférence de presse», signale ce bénévole depuis 24 ans.

Les conseils d’administration respectifs vont se pencher sur les modalités d’application de ce nouveau partenariat.

Cette année sera une année charnière pour le Centre de bénévolat, puisqu’il reste à définir de quelle manière arrimer le facteur de la gratuité des vêtements, traditionnel au Vestiaire. C’est ce sur quoi les deux conseils d’administrations auront à plancher ces prochains jours.

«Au niveau du vêtement, on a plus que doublé le nombre de vêtements récupérés», constate Alain Riendeau.

«C’est la seule activité qui va être transformée» prévoit-il. Pour le reste, les services du Centre du bénévolat vont continuer tels qu’ils étaient.

Faute de bénévoles, le service téléphonique du Centre de bénévolat a été transféré au Comité de défense des droits sociaux. Par contre, cela permet aux gens qui ont des besoins de pouvoir les transmettre, du lundi au jeudi au lieu de quelques après-midi par semaine seulement.

Pour établir le budget nécessaire au centre de bénévolat, on se fixe toujours des objectifs en fonction de ce qui a été amassé à la campagne du Gâteau, l’année précédente. Ça oblige parfois à des choix plus difficiles. «Chaque mois, en 2015, nous avons près de 10% de nouvelles demandes, des gens qui n’ont jamais demandé au Centre», déplore le trésorier du centre de bénévolat. Un phénomène relativement nouveau, qu’on observe depuis deux ans. Une situation ponctuelle, caractérisée par le fait que souvent, ces gens n’ont recours qu’une seule fois à l’aide du Centre du bénévolat.

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