Les Cris du Canada veulent séduire la jeunesse

Séduire la jeunesse, c’est la mission que s’est donnée le Grand Conseil des Cris. Cette fin de semaine, à Ottawa, 200 étudiants de la communauté crie du Québec ont participé au colloque portant sur le leadership et la nouvelle génération autochtone.

D’après l’organisation, la nation doit compter sur une relève qualifiée afin de dynamiser l’économie, de faire respecter les traditions et de prédire les défis que devra affronter la communauté. Malgré la bonne volonté du Grand Conseil des Cris, le faible taux de diplomation des Premières Nations laisse croire qu’il sera difficile d’attirer les jeunes en politique.

« Aujourd’hui, on a au-delà de 500 étudiants cris qui étudient au niveau postsecondaire. C’est important pour eux d’apprendre d’où nous sommes venus pour en arriver où nous sommes aujourd’hui, pour pouvoir comprendre vers quelle direction on va aller dans l’avenir. », a indiqué le député néodémocrate d’Abitibi Baie-James Nunavik Eeyou, Roméo Saganash, qui a pris part aux discussions.

À l’occasion d’une table ronde, les jeunes ont discuté des défis qu’ont eus à affronter leurs ancêtres pour faire respecter leurs droits territoriaux. Depuis 1975, plusieurs ententes ont été prises entre les diverses communautés autochtones et les gouvernements fédéral et provinciaux.

La Convention de la Baie James, par exemple, a reconnu les droits territoriaux des Cris et des Inuits, a privilégié leur participation dans les projets hydroélectriques et les a indemnisés pour l’utilisation de leurs terres.

À la différence d’Idle No More, le Grand Conseil des Cris ne se donne pas pour mission de critiquer le gouvernement en place.

TC Média