Les CJE de la Mauricie sollicitent les députés régionaux

EMPLOI. Disant «impératif que les députés libéraux de la Mauricie, Julie Boulet, Jean-Denis Girard, Pierre Giguère, Pierre Michel Auger et Marc H. Plante, défendent les jeunes de leur comté» les Carrefours jeunesse-emploi (CJE) de la Mauricie refusent la désorganisation totale que tente d’imposer, à leur avis, le ministre François Blais

Selon les CJE, l’annonce effectuée récemment par le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, leur fait plutôt croire que les députés libéraux de la Mauricie devraient appuyer le maintien de leur mission actuelle.

Selon le modèle prévu, Emploi-Québec imposerait aux CJE de la Mauricie d’accueillir uniquement les jeunes adultes prestataires de l’aide financière de dernier recours et les personnes admissibles à l’assurance-emploi de 18 à 35 ans, et exclura totalement les jeunes de 16 et 17 ans et tous autres types de jeunes. Selon les CJE, il est faux de croire que cela n’aurait d’impact pour leurs usagers, puisqu’en finançant les Carrefours jeunesse-emploi par des ententes de service spécifiques avec Emploi-Québec, ce ne sont pas tous les jeunes adultes qui seront desservis. Les estimations des CJE de la Mauricie laissent croire que 4 jeunes adultes sur 5 ne seraient plus desservis dès le 1er avril 2015 si le gouvernement maintient sa position actuelle.

« Ce sera catastrophique comme impact sur les jeunes adultes du comté. Il s’est perdu plus de 82 000 emplois au Québec et le taux de chômage est à 14,1% chez les jeunes de moins de 24 ans. Avec la désorganisation du ministre Blais, ce sera encore plus difficile pour un jeune adulte de se trouver un emploi, et ce, malgré les perspectives favorables à long terme du marché de l’emploi pour les jeunes. Nous avons besoin de tous les jeunes sans exception. Nous n’avons pas le luxe d’en exclure un seul. » ont affirmé les directions générales des Carrefours jeunesse-emploi de la Mauricie.

Les CJE prévoient des impacts majeurs, sont un surcroit de travail chez le personnel d’Emploi-Québec, «déjà débordé», en plus de compressions prévues dans leurs budgets.

« Cette situation est intenable. Nous demandons aux cinq députés de la Mauricie d’intervenir auprès de leur collègue, le ministre François Blais, et d’oser se lever et porter la voix des jeunes du Québec afin d’empêcher un changement au niveau de la mission et du financement pour les CJE. Il est essentiel que l’universalité de la clientèle soit préservée et que le financement à la mission soit maintenu pour qu’aucun jeune ne soit exclu de son CJE », concluaient les directions générales des Carrefours jeunesse-emploi de la Mauricie.

Les CJE ont rappelé que les trois partis de l’opposition à l’Assemblée nationale, le Parti Québécois, la Coalition Avenir Québec et Québec Solidaire, ont publiquement soutenu la préservation de leur mission.