La Nation atikamekw vers le développement économique

Dans les communautés atikamekws, il a toujours été difficile de créer une entreprise afin de faire prospérer l’économie. Cette situation est en voie de changement puisque le Conseil de la nation atikamekw (CNA) désire mettre en place une ressource pour aider les futurs entrepreneurs. Cette mesure découle directement du premier colloque socio-économique qui a eu lieu en juin dernier à La Tuque.

« La principale recommandation qui est sortie du colloque est de détenir une ressource afin d’unifier les forces des trois communautés atikamekws pour notre développement économique, explique Sandra Petiquay, coordonnatrice au développement économique et main d’œuvre au CNA. Il faut unifier nos talents pour développer un partenariat d’affaires, tout cela en support aux agents de développement économique des trois communautés. »

Dernièrement lors d’une réunion du conseil d’administration du CNA, une résolution a été adoptée afin de dénicher cette nouvelle ressource. « Cette personne viendrait donner un support, de l’accompagnement, en plus d’un volet de formation, poursuit Mme Petiquay. C’est important aussi d’impliquer les gens des communautés, en plus de ceux du milieu latuquois et régional. L’aspect économique a toujours été difficile dans les communautés, alors il faut établir une base avec une bonne structure. »

Pour le CNA, tout reste à développer. « On doit donner des exemples de réussite pour montrer aux Atikamekws que c’est possible de se lancer en affaires. Toutefois, monter un plan d’affaires n’est pas simple, c’est pourquoi il nous faut une ressource. Comme nous partons à la base, c’est difficile à dire quand cette nouvelle ressource sera embauchée. Mais je suis sûr que ça se réalisera. Par exemple, nous pouvons penser à Mescano à Wemotaci, Transport Onigam et à la scierie d’Obedjiwan qui sont des modèles de partenariats pour les communautés. Même à Manaouane, on retrouve l’île de l’amour où les touristes peuvent se marier lors d’une cérémonie traditionnelle. Nous devons partager nos expériences entre nos trois communautés », conclut Mme Petiquay.