La détermination d’un sergent latuquois

Source: Légion canadienne de La Tuque

Le 17 septembre 1944, pendant l’attaque de la forteresse de Boulogne, «D» Compagnie, le Régiment de la Chaudière a reçu l’ordre d’attaquer une position ennemie fortifiée à l’ouest de Denacre, au nord-est de la ville de Boulogne.

 

La position ennemie consistait en des séries d’une dizaine de tranchées renforcées de ciment situées sur la pente avant surplombant l’axe d’avance du régiment. Ces abris (bunkers) étaient reliés entre eux par un système complexe de communication. Ces abris, de même que les tranchées, étaient contrôlés par une centaine d’Allemands qui faisaient feu avec une variété de petites armes. L’approche de ces positions était barrée par un champ de mines contenant à la fois des anti-tanks et des mines anti-personnelles.

 

Originaire de La Tuque, le sergent Robert Richards était le commandant d’une des sections d’éclaireurs du peloton de tête. Comme il traversait la ligne de départ, il a été blessé à la hanche par l’effritement d’une mine qui explosa en face de lui. Ignorant ses blessures et refusant de faire panser sa plaie, le Sgt. Richards conduisit ses hommes à l’attaque, et bien qu’incommodé par sa blessure, il réussit à capturer l’objectif visé. Seulement après, il consentit à faire panser sa blessure par le brancardier.

 

Il refusa cependant d’être évacué et pendant deux autres jours, il participa de nouveau à une autre attaque conduisant ainsi sa section d’une manière exemplaire. Il fut finalement évacué sur l’ordre de l’officier médical.

 

Les qualités de leader, le courage exceptionnel et la détermination que le Sgt. Richards a démontré furent de la plus haute qualité et du plus haut niveau. Sa conduite distinguée tout au long de l’opération militaire fut une inspiration, non seulement pour sa section, mais aussi pour tout le peloton. Ce qui lui a valu la Distinguished conduct medal.