La communauté Atikamekw d’Opitciwan devant le Tribunal des revendications particulières du Canada

Dans le cadre de demandes formulées par la communauté Atikamekw d’Opitciwan devant le Tribunal des revendications particulières Canada, le chef Christian Awashish souhaite rencontrer les médias. Il tient à informer la population au sujet des revendications de son peuple suite aux dommages et inconvénients subis lors de l’inondation en 1918 de la réserve Atikamekw, lors de la mise en eau du réservoir Gouin.

C’est à Montréal, à la cour fédérale située au 30, rue McGill, qu’une audience ayant débuté le 13 janvier 2014 se tiendra pour une durée de dix (10) jours devant la juge Johanne Mainville. Après avoir entendu les aînés Atikamekw en septembre dernier, les témoignages recueillis cette semaine proviennent de différents experts  et historiens afin de faire l’étude des traités et des ententes conclues entre le fédéral et la communauté de l’époque.

« Cette présentation est une autre étape importante afin de nous faire entendre, et bien que de nombreux reproches légitimes peuvent être adressés aux autorités concernées pour leurs manquements à leurs responsabilités, nous souhaitons un dénouement juste et équitable, car des retards injustifiables nous ont causé d’importants préjudices, et nous subissons encore aujourd’hui les conséquences de ces négligences envers notre communauté», a affirmé Christian Awashish.  Ainsi, cette audience fait suite à des revendications introduites à l’encontre du gouvernement fédéral pour des manquements commis lors de la création du réservoir Gouin en 1918.

«Cette façon d’aborder la justice, par un tribunal où des juges sont habilités à rendre des décisions exécutoires, nous permet d’espérer un règlement rapide, et la réparation des erreurs commises à notre endroit par des gouvernements à l’intérieur desquels nous, les Premiers Peuples, n’étions même pas représentés», a déclaré Christian Awashish au sujet des présentes revendications.

Source: Jean-Alexandre D’Etcheverry