«Je veux humaniser la politique» – François-Philippe Champagne

ÉLECTIONS. C’est ce jeudi que le candidat Libéral fédéral dans Saint-Maurice-Champlain, François-Philippe Champagne, ouvrait officiellement son bureau de campagne dans le Haut Saint-Maurice. Une quarantaine de partisans, de bénévoles et de curieux s’étaient déplacés au centre-ville pour l’occasion.

Le candidat qui sillonne le comté depuis 22 mois a profité de sa présence en sol latuquois pour multiplier les rencontres avec la population. Accompagné de son équipe de campagne et de partisans, M. Champagne a voulu assurer les gens présents de sa volonté d’être disponible pour eux. «Je veux rapprocher la politique des gens, je veux l’humaniser», mentionnait-il.

«Ce comté, plus grand que la Belgique, est un véritable microcosme», poursuivait-il, soulignant que sa diversité faisait sa force. Il citait en exemple la présence de communautés autochtones sur le territoire. «Ça fait partie de notre réalité et elle doit être connue. C’est une question de respect», déclarait-il, saluant du coup le chef Christian Awashish, présent dans l’assistance.

«Quand on me demande si je suis prêt pour un débat, je réponds à mes adversaires que nous pourrons en faire un lorsqu’ils connaîtront le comté autant que moi», souligne-t-il. Ces 22 derniers mois, M. Champagne estime s’être mis à l’écoute des gens. «Je veux écouter pour mieux comprendre, pour ensuite, pouvoir agir». Il est d’ailleurs très fier des appuis qu’il reçoit lors de ces rencontres. Selon lui, sa candidature combine présence, expérience et renouveau.

Quant à la présence de son chef Justin Trudeau, elle est déjà assurée. «Il va revenir dans le comté. Lorsqu’on se promène ensemble pour rencontrer des gens, on s’amuse beaucoup. Il aime cela autant que moi. C’est ça être proche des gens», précise-t-il. Les principaux pôles de sa campagne seront le développement économique régional, l’environnement et les énergies vertes. «Notre proposition concernant la classe moyenne, c’est quelque chose qui touchera une grosse majorité de gens de Saint-Maurice-Champlain et j’en suis très fier», martelait-il.

«La voix du Canada est importante à l’international, mais maintenant, elle n’est plus ce qu’elle était. M. Harper nous avait dit que dans dix ans, on ne reconnaitrait plus le Canada. Il a raison, je ne le reconnais plus», laissait-il tomber, suscitant des applaudissements nourris. Il concluait en invitant les gens à prendre contact avec lui. «Je veux être votre voix. Pour moi, le 19 octobre, ce n’est qu’un début».