Heures d’ouvertures: un travail de longue haleine

L’article concernant la sortie de la directrice de la Chambre de commerce et d’industrie du Haut-St-Maurice, Manon Côté, pour l’harmonisation des heures d’ouverture a fait jaser beaucoup, si bien qu’un commerçant s’est affiché publiquement avec une lettre ouverte. L’Écho a demandé à Mme Côté quel retour la population lui a donné.

« J’ai beaucoup entendu parler de l’article dans l’Écho, et je n’ai eu que des commentaires positifs venant des gens d’affaires, affirme Manon Côté, directrice de la Chambre. Les gens en ville m’ont aussi abordé en me félicitant: "C’est toi la fille de la Chambre, yes tu as bien fait!" Le monde est content qu’on travaille sur l’harmonisation des heures d’ouverture et à des solutions. Il faut garder notre économie locale. Une dame est venue magasiner dans le centre-ville sur l’heure du dîner, et c’était fermé. Elle ne reviendra plus au centre-ville. Il va falloir arrêter et mettre de l’eau dans notre vin. Pour moi, ça sera un travail à long terme. On devra au moins arriver avec des heures standards pour le quadrilatère du centre-ville. Ça dépend aussi des produits et services offerts. »

Récemment, Gaston Tremblay du commerce J.E. Tremblay avait fait parvenir une lettre ouverte à l’Écho indiquant qu’il demeurait sur ses positions en étant fermé le midi et à d’autres heures. « M. Tremblay a identifié ce qu’il voulait faire, et il a inscrit "J’espère que je vais me faire respecter", voilà! Il l’a écrit ce qu’il voulait. Mon mandat est d’interpeller les membres, mais à partir de là, les commerçants font leurs choix », commente la directrice générale de la Chambre.