Deux nouveaux cours à l’École forestière

Deux nouveaux choix de carrières s’offriront aux étudiants qui désirent connaître une vie de défi et de travail dans la forêt. Marc Laflamme et Jean-François Pinet enseigneront entre autres dans les nouveaux cours, l’Écho est allé les rencontrer pour savoir ce qui attendait les étudiants dès le 24 janvier.

Les diplômes d’études professionnels (DEP) en Travail sylvicole et en Arboriculture et étalage s’ajoutent aux quatre DEP déjà existants à l’École forestière. Une preuve que la forêt est un choix gagnant pour faire carrière, c’est du moins l’avis de l’enseignant Marc Laflamme qui possède plus de 25 ans de travail en forêt, « Contrairement aux croyances populaires, ce qui se passe à Smurfit-Stone ou à Kruger n’a pas de lien avec la sylviculture et plusieurs autres cours offerts ici. Si l’usine éprouve des difficultés, ces emplois-là ne sont pas en danger, au contraire les employeurs en cherchent tout le temps. »

Les deux programmes qui verront le jour en janvier sont accessibles aux détenteurs d’un secondaire 3 dans le cas du cours en sylviculture et d’un secondaire 4 pour l’arboriculture. Les gens qui ont de l’expérience dans le milieu peuvent se faire créditer des cours et parfaire leur savoir dans les champs de compétence qu’ils possèdent moins.

Le cours d’arboriculture s’adresse aux étudiants qui désirent planter et transplanter les arbres, tel le prévoit le plan de cours : « Acquérir les connaissances, les habiletés et les attitudes nécessaires à la plantation et la transplantation d’arbres en milieu urbain, à leur entretien (fertilisation, application de pesticides, élagage, traitement de plaies, haubanage) et à l’abattage, l’essouchage d’arbres et le dégagement des réseaux de lignes aériennes. »

Le travail sylvicole est pour sa part très demandant physiquement puisqu’il vise à développer les ouvriers de la forêt : « Le programme Travail sylvicole vise à former des personnes aptes à exercer le métier d’ouvrières ou d’ouvriers sylvicoles spécialisés dans le reboisement et l’entretien de jeunes peuplements forestiers. Ce programme vise donc le développement des compétences relatives au reboisement avec des plants de différentes dimensions, au dégagement de plantation et de peuplements en régénération, aux éclaircies pré commerciales, au dégagement et à la préparation de terrain, à l’élagage ainsi qu’à la taille de formation. Les différents travaux correspondant à ces actions sont réalisés tant en forêt publique que privée et dans le respect des prescriptions sylvicoles et des normes environnementales. »

Les bons travailleurs peuvent s’attendre à retirer un salaire « d’au moins 800$ par semaine, » indique M. Laflamme, ce dernier prévient par contre que le travail est exigeant physiquement « Il faut se lever tôt le matin et se coucher tard le soir, mais tu te couches avec le sentiment du travail bien fait », confie-t-il.