CFLM radio passe au FM

La radio locale CFLM qui est présentement sur la bande AM 1240, passera prochainement au 97,1 FM.

Aucune date n’a été avancée pour l’instant pour le changement de bande. «Nous n’avons pas de date pour l’instant. Les émetteurs sont en place et les antennes arriveront sous peu de l’Espagne. Si tout va bien, nous changerons pour le FM d’ici la fin du mois d’octobre», indique Ann Armstrong, propriétaire de la station de radio.

CFLM a reçu la décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) vendredi dernier, qui autorise la station à passer au FM. La station de radio maintiendra sa formule musicale, soit de la musique populaire, rock, danse et country. La programmation locale comprendra 50 heures pas semaine de radiodiffusion consacrée uniquement aux créations orales, dont 10 heures de nouvelles. «L’image sonore sera changée complètement. On n’entendra plus CFLM, mais le 97,1 FM comme image. La qualité sera comparable aux autres stations FM, comme si on écoutait un CD. Après 53 ans sur la bande AM pour la radio locale, ce sera un moment historique à La Tuque. Nous avons acheté de nouvelles émissions, nous serons plus longtemps en ondes en semaine jusqu’à 18h, et la fin de semaine, il y aura des thématiques musicales pour tous les goûts. Les émissions que les gens connaissent, comme les Matins Molos disparaîtront. Il n’y a que le journal du midi qui va rester dans la formule actuelle.»

La nouvelle station sera exploitée avec une puissance apparente rayonnée (PAR) moyenne de 18 230 watts (PAR maximale de 32 000 watts avec une hauteur effective d’antenne au-dessus du sol moyen de 127,3 mètres). Il sera possible d’entendre la radio de Mattawin à Lac-Édouard, alors qu’actuellement, les ondes sont captées du Lac-à-Beauce à La Bostonnais. La puissance actuelle n’est que de 1000 watts en moyenne.

Bien entendu, le processus de demande avec le CRTC a été long. «Nous avons fait la demande en mars dernier, mais je travaille sur le dossier depuis que j’ai acheté la station en avril 2011. Je devais acheter le terrain et les antennes. La demande au CRTC a été longue et ardue aussi parce que nous avons dû recommencer à zéro avec le CRTC, qui voulait plusieurs réponses», ajoute Mme Armstrong.