Le Ruban Rose: les calendriers sont disponibles!

FINANCEMENT. À l’aube du mois de la sensibilisation au cancer du sein, Le Ruban Rose – Centre du sein a lancé vendredi son calendrier 2020.

Cette année, la présidence d’honneur du calendrier a été confiée à Geneviève Trudel, photographe et proche collaboratrice à ce projet depuis le début.

«Le calendrier est notre plus grosse levée de fonds de l’année», explique Isabelle Giroux, intervenante et chargée de projets pour l’organisme Le Ruban Rose – Centre du sein.

Chaque année, le calendrier aborde une thématique différente, gravitant toujours autour du sujet principal, le cancer du sein. Par exemple, une année, les 12 femmes étaient invitées à poser aux côtés de leur sœur, mère, fille, etc. L’an dernier, on y présentait les étapes vécues par les personnes atteintes du cancer du sein en les mettant dans leur contexte. Si la thématique est différente d’une année à l’autre, une chose revient dans tous les calendriers: des photos artistiques de Geneviève Trudel qui mettent en lumière les relations humaines derrière cette épreuve de vie et l’importance des intervenants dans le processus.

Pour l’édition 2020, l’équipe a voulu présenter 12 femmes entourées de leurs proches, des hommes, qui les ont aidées à leur façon à traverser leur épreuve.

«Des hommes de leur entourage qui ont été présent pendant que les femmes passaient par là. Ça peut être un conjoint, un père, un frère un ami, qui ont été là pour écouter et encadrer», précise Mme Giroux.

En tournant les pages de ce calendrier, il ne fait aucun doute que l’inspiration et la motivation vous suivront tout au long des mois.

Les profits amassés grâce au calendrier permettront au Ruban Rose de bonifier ses services et d’ouvrir ses bureaux les mois d’été, soit de la mi-juin à septembre. L’organisme souhaite également que cela permette éventuellement l’ouverture d’un autre point de services.

Les calendriers seront disponibles en échange d’un don à partir de 5$. Vous pouvez vous les procurer dès le 2 octobre au bureau de l’organisme Le Ruban Rose – Centre du sein (443, 4e rue de la Pointe, Shawinigan), mais également chez plus d’une dizaine de dépositaires, dont les bibliothèques de la Ville de Shawinigan. Pour les autres endroits où se le procurer, communiquez au 819-536-3078 ou par courriel à rubanrose@bellnet.ca.

Une mission toujours aussi essentielle

Organisme sans but lucratif voué aux personnes qui sont touchées de près ou de loin par le cancer du sein, Le Ruban Rose – Centre du sein souligne cette année son 21e anniversaire. Si les statistiques se maintiennent quant au nombre de personnes atteintes d’un cancer du sein, l’équipe du Ruban Rose constate une hausse des demandes.

Desservant l’ensemble de la région, l’organisme offre des services d’accompagnement et d’écoute aux personnes touchées par un cancer du sein. Elle fait aussi la vente et l’ajustement de prothèses mammaires et soutiens-gorges adaptés, foulards et chapeaux. Aussi, une fois par mois, des conférences abordant différentes thématiques sont présentées.

«Sur place, on a un vaste inventaire de soutiens-gorges et de prothèses», ajoute Isabelle Giroux, intervenante et chargée de projets au Ruban Rose. Elle indique que les prothèses sont maintenant déboursées par le gouvernement, ce qui aide grandement les femmes dans leurs démarches.

Les services du Ruban Rose s’adressent aux femmes en attente d’un diagnostic ou qui viennent d’apprendre la nouvelle, aux personnes qui apprennent qu’un membre de leur famille, une amie ou une connaissance est atteinte de ce type de cancer ou aux personnes qui ont subi une intervention au sein.

Écoute, soutien, accompagnement, l’équipe du Ruban Rose prend le temps avec chaque personne qui fait appel à ses services. Les femmes qui entrent au centre trouvent sur place des intervenantes expérimentées et dévouées, qui savent très bien ce par quoi elles passent. Et pour cause: toutes les membres de l’équipe sont passées par là.

«La chimio, tant qu’on n’est pas passé par là, on ne sait pas précisément ce que c’est», note Mme Giroux.

Mais la vie ne s’arrête pas là, rappelle-t-elle. «Ce n’est pas écrit dans notre front qu’on a le cancer. Une fois qu’on porte une prothèse externe, ça ne paraît pas du tout! On est aussi femme et aussi belle qu’on l’était!»