Vers un nouveau développement résidentiel : place à la Vallée Mercier

ÉCONOMIE. Un nouveau quartier résidentiel verra le jour à La Tuque. La Vallée Mercier est un projet dont la première phase, de 18 terrains de 44 000 pieds carrés et plus pour la construction résidentielle, vient d’être lancée par les promoteurs, les Latuquois Josée Cayer, Patrick Moisan et Pierre Hamel.

Le développement domiciliaire sera situé sur le chemin Wayagamack (secteur Berman), entre les Galeries La Tuque et la voie de contournement.

Les promoteurs insistent sur la quiétude qu’offrira l’endroit, situé à deux pas de la ville. On mise aussi sur l’aspect récréotouristique « par l’accessibilité de la piste cyclable, des sentiers de quad, de motoneige, de ski de fond ou de raquettes. De plus, la proximité de la rivière Petite Bostonnais permettra un accès privilégié à de nombreuses activités nautiques »

C’est le courtier immobilier Luc Lortie qui aura le mandat de vendre les terrains aux futurs acheteurs.

Les promoteurs ont acheté les terrains en août dernier et leur projet semble aller à la vitesse grand V.

La vallée Mercier crée déjà de l’engouement. « Nous avons déjà des acheteurs potentiels qui envisagent même d’ériger des maisons aussi tôt que cet été », laisse savoir Patrick Moisan.

« Depuis l’année passée, il y a déjà des gens qui parcourent des terrains. Ils ont ciblé des endroits où ils aimeraient vivre

-Pierre Hamel

Pour le promoteur Pierre Hamel, on n’avait pas eu l’opportunité de créer un nouveau quartier résidentiel dans les 40 dernières années à La Tuque. « Le quartier qui s’en vient ici, c’est ma vision de la ville de La Tuque avec de grands terrains de plus de 40 000 pieds carrés (…) Durant la dernière année, on a eu beaucoup de gens qui sont intéressés à se construire ici ». La forêt environnante va demeurer intacte, assurent-ils.

Déjà, deux bâtiments ont été aménagés sur le bord de la rivière Bostonnais par les promoteurs.

Ils ont souligné le caractère facilitant de ville de La Tuque, pour régler les aspects techniques de leur projet.

« Ce ne sera pas un défi, ce sera plutôt une chance d’être associé à ce projet », affirme Luc Lortie. Le courtier immobilier faisait que le nombre de maisons en vente n’a jamais été aussi bas à La Tuque, depuis qu’il pratique ce métier.

« On a beaucoup de demandes de terrains, pour de nouvelles constructions, ce quartier-là va répondre à beaucoup d’attentes », estime-t-il.

La seconde phase, de 22 terrains sera annoncée plus tard et une troisième est aussi à l’étude par les promoteurs.

 

En mémoire de Jean-Baptiste Mercier

Le nouveau quartier trouve son origine en de Joseph-Jean-Baptiste Mercier. M. Mercier avait été recruté parmi 386 Voyageurs Canadiens pour une expédition ayant pour but de délivrer le général Charles Gordon retenu en otage par les forces musulmanes à Karthoum au Soudan, lors du soulèvement contre l’occupation égyptienne soutenue par l’Empire britannique.

À leur retour, la reine Victoria avait octroyé aux membres de l’expédition et la médaille Khédive du roi d’Égypte et des terres de la couronne. Jean-Baptiste Mercier avait obtenu des terres dans le canton Mailhot, couvrant une vaste superficie s’étendant à partir de l’actuelle voie ferrée à l’est, jusqu’à la rivière Saint-Maurice à l’ouest.

Son arrière-petit-fils André Mercier a commencé la rédaction d’un roman historique se basant sur le quotidien de Jean-Baptiste Mercier, dans son périple, entre 1884 et 1885.C’est en 2023 que sera publié l’ouvrage rédigé par l’ancien journaliste.

M. Mercier a indiqué à L’Écho que des documents et 15 années de recherches conduiront à cet écrit très attendu.

 Les noms des nouvelles rues seront en lien avec cette histoire de la famille Mercier.