Élection 2022: les députés de la Mauricie dressent leur bilan

POLITIQUE. Une semaine après la fin de la session parlementaire à Québec, les quatre députés de la région de la Mauricie étaient réunis à l’aéroport de Trois-Rivières pour faire le post-mortem de leur premier mandat à l’Assemblée nationale. Ils en dressent tous un bilan rempli de défis mais néanmoins positif.

Jean Boulet, Sonia Lebel, Simon Allaire et Marie-Louise Tardif, tous députés de la CAQ, ont vanté les objectifs qu’ils ont réussi à atteindre collectivement lors des quatre dernières années, principalement par l’entremise du travail de collaboration. Ils ont tous convenus qu’ils ont appris à se connaître et à travailler ensemble. Le fait qu’ils sont tous dans le même parti, celui au pouvoir, a certainement aidé à faire avancer plusieurs dossiers de la Mauricie, et ils visent tous à s’assurer que la région conserve un caucus 100% caquiste à l’issue du scrutin du 3 octobre prochain.

« Je suis particulièrement fier de la création du fonds de 25 millions $ pour soutenir les victimes de la pyrrhotite, qui était demandé depuis si longtemps, ou encore des 19,8 millions $ injectés pour brancher rapidement tous les foyers à l’Internet haute vitesse, » mentionne Simon Allaire, député de Maskinongé, qui se représente pour un deuxième mandat à l’automne.

D’autre part, M. Allaire est revenu sur le travail qu’il a réussi à livrer au niveau de l’agroalimentaire dans Maskinongé, notamment en mettant sur pied l’Agroa Desjardins, tel qu’il l’avait promis en 2018. « C’est une belle fierté pour moi, je pense que ça touche quand même l’ensemble du secteur agricole et agroalimentaire de la Mauricie. C’est chez nous, et je suis fier d’avoir supporté le développement du milieu agricole. »

Un autre dossier qui a fait couler beaucoup d’encre depuis l’arrivée au pouvoir de la CAQ, notamment lors des derniers mois, et celui entourant l’accessibilité des places en garderies. La députée de Laviolette – Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, soutient que le gouvernement a démontré beaucoup de proactivité en annonçant 1723 places, disponibles ou en cours de réalisation, sur le territoire de la Mauricie.

« De plus, le déménagement du centre ambulatoire de Grand-Mère vers la coopérative solidarité le Rocher a permis de rehausser la qualité des soins de santé offerts à la population, » explique Mme Tardif, sur la question de la santé et des services sociaux.

Un des plus grands accomplissements pour la députée du nord de la Mauricie a été de remettre la ville de Shawinigan à l’avant-plan aux yeux du Québec. « Un des dossiers qui trainait le plus était les horaires des ambulanciers à La Tuque. Ça faisait 10 ans que c’était demandé, et c’est en s’attachant avec le terrain et le CIUSSS, qui a fait une demande avec moi, auprès du cabinet, [qu’on y est arrivés]. C’est vraiment de la représentation, du soutien pour monter et pousser les dossiers régionaux auprès des différents ministres, » dit Mme Tardif.

Un véritable travail d’équipe

Jean Boulet, qui a également hérité des titres de ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité, et de ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, a été le premier à prendre la parole et à évoquer l’importance du travail d’équipe.

 » Notre premier bilan général est positif et lors de ce premier mandat, nous avons appris beaucoup et appris à travailler en équipe. Ce travail d’équipe a été extrêmement bénéfique pour notre gouvernement. Rapidement, on a compris que nous avions une vision assez commune, ce qui aide grandement lorsqu’on travaille sur des projets d’envergure. On a toujours voulu être à l’écoute des citoyens et Simon, Sonia et Marie-Louise sont de parfaits exemples de ce qu’est d’être à l’écoute des gens « , a-t-il d’abord témoigné.

De son côté, Sonia LeBel s’est d’abord rappelée que les quatre députés étaient réunis au barrage de la Centrale La Gabelle, il y a déjà quatre ans, pour se présenter en politique.

 » Nous étions tous et on apprenait à se connaître, et quatre ans plus tard, on peut dire mission accomplie « , a lancé celle qui occupe également les rôles de présidente du Conseil du trésor et de ministre responsable des Relations canadiennes.  » Avoir quatre députés de la CAQ ici, dans la région, et avoir travaillé en caucus régional fut bénéfique pour les citoyens. C’est clair et net pour nous. On a réussi à concrétiser ce qu’on avait comme intentions il y a quatre ans et c’est une combinaison gagnante. « 

Plus d’annonces à suivre sous peu

À l’aube de la campagne électorale, Simon Allaire veut continuer de miser sur plusieurs enjeux agricoles, dont il compte mettre de l’avant dans sa plateforme. Il veut vraiment pouvoir être à l’écoute de la population pour s’assurer de continuer d’être au fait des gens sur le terrain, qu’il espère pouvoir continuer de desservir au cours des quatre prochaines années.

« Je pense qu’on peut dire que plusieurs de nos cœurs de villages ont besoin de beaucoup d’amour, et je pense qu’il faut trouver une façon de les redynamiser. Le commerce a grandement changé et évolué, » dit Simon Allaire. « Il y a les zones cellulaires aussi, ça me préoccupe beaucoup qu’il y ait des zones sur le territoire qui ne soit pas desservies. C’est également une question de sécurité publique, mais je pense qu’il faut faire avancer ces dossiers-là. »

Pour sa part, Marie-Louise Tardif indique qu’elle gardera le focus sur la place de Shawinigan au sein du Conseil des ministres. Elle veut pouvoir retourner au Salon bleu cet automne avec la même intensité que ses collègues connaissent d’elle, ce qui lui permet d’être en mesure de livrer la marchandise à la hauteur de sa capacité. Elle reconnait qu’il reste du travail à faire, en particulier au niveau de la décontamination des sols sur son territoire, et elle veut pouvoir continuer de travailler avec les ministères de l’environnement et des transports pour répondre aux besoins de la population.