Ottawa verse 400 000$ pour la connectivité cellulaire à Wemotaci

TÉLÉCOMMUNICATIONS. Le gouvernement du Canada vient d’allouer 404 936$ pour améliorer la connectivité mobile pour la communauté de Wemotaci.

C’est le député de Saint-Maurice-Champlain et ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, qui a fait ce matin l’annonce du financement qui sera versée à Bell Canada pour ce projet très attendu à Wemotaci.

On veut améliorer la connectivité au pays, y compris dans de nombreuses communautés des Premières nations.

« Ça fait sept ans que j’ai le privilège de représenter les gens de Wemotaci, les gens de la Haute-Mauricie et la connectivité, la connexion cellulaire, c’est un enjeu qui touche tout le monde », affirme M. Champagne.

Une tour de 20 mètres sera érigée à un emplacement qui reste à définir. Elle va couvrir l’ensemble des 300 foyers de Wemotaci, a fait savoir Charles Gosselin, directeur des affaires gouvernementales chez Bell. « Nous prendrons contact avec l’équipe de la communauté de Wemotaci à la deuxième semaine de septembre », précise M. Gosselin. On discutera de l’emplacement de la tour, de même que des consultations publiques qui sont requises. On en saura plus long à ce moment sur la zone qui sera couverte par les ondes cellulaires.

La construction se ferait à l’été, si bien que la tour pourrait être en fonction à la fin de l’été 2023.

 Ailleurs sur le territoire atikamekw ?

Le grand chef du Conseil de la nation atikamekw, Constant Awashish, a exprimé le souhait d’étendre le projet au niveau de l’ensemble du territoire atikamekw, pour des raisons de sécurité.

Quant à lui, le conseiller du conseil de Wemotaci, Guy Laloche, rêve du déploiement d’un pareil projet le long de la route 25, où passent 800 véhicules quotidiennement, selon lui et où on retrouve des milliers de propriétaires de chalets. « On est toujours ouvert aux discussions avec les communautés », mentionne d’entrée de jeu Charles Gosselin.

Tout dépendra du leadership politique, des programmes gouvernementaux et du soutien de la communauté, estime-t-il : « Je vous assure que ce soit pour la route dont vous parlez ou tout autre secteur, si les programmes sont là pour nous aider dans les investissements (…) nous serons présents ».