Les tests sur la nouvelle sirène d’alerte sont concluants

Les tests effectués avec la nouvelle sirène d’alerte à l’usine WestRock ont été concluants, évalue le service des incendies de Ville de La Tuque. À 14h précises lundi, la sirène s’est fait entendre et plusieurs établissements en ont profité pour élaborer un plan de mise à l’abri.

Beaucoup de préparation a été effectuée avec des écoles, les centres de la petite enfance, depuis l’automne 2018, en marge de cet exercice.

«Nous avons envoyé une procédure générale de mise à l’abri. On ne pouvait pas envoyer une procédure clé en main, car chaque bâtiment présente des caractéristiques différentes. Par exemple, les écoles ont personnalisé la procédure», dit Alexandre Bilodeau, capitaine à la prévention au service des incendies de Ville de La Tuque.

Entre autres, La Tuque High School a effectué un exercice au moment même où la sirène s’est fait entendre.

«Ça suscite beaucoup de réflexion auprès des établissements et c’est ce qu’on souhaitait», détermine M. Bilodeau. Même si le risque est minime, il faut se préparer à y faire face, un peu comme dans le cas d’un exercice de feu.

La sirène pas aussi audible qu’on l’aurait pensé

À la suite de l’exercice, de nombreux internautes ont commenté sur les réseaux sociaux le fait que la sirène n’avait pas été très audible. «On n’a rien entendu», pouvait-on lire sur Facebook.

La sirène d’alarme n’a pas été configurée pour se faire entendre à travers les bâtiments, mais pour la population à l’extérieur, près de l’usine WestRock.

«Le fournisseur de la sirène affirme que c’est la plus puissante sur le marché», assure Alexandre Bilodeau. Si le volume était plus fort, il pourrait présenter des risques pour des équipements et la santé auditive des personnes à proximité.

La sirène effectue 6 tours par minute, afin de projeter le son dans toutes les directions.

Le son de cette nouvelle sirène a pour but d’avertir les citoyens de se mettre à l’abri si un jour l’usine WestRock devait être victime d’un accident industriel majeur. Deux rayons ont été identifiés, un de 1,2km et de 1,8km. Celui de 1,2 km est évidemment sujet à de plus importantes concentrations de gaz. Si un réel accident industriel survenait, on a prévu d’autres moyens de communication, pour prévenir les gens, dont Québec en alerte, le site web de Ville de La Tuque, le système d’appels de la ville et les médias locaux.

D’autres exercices du même type sont à prévoir de façon annuelle, mais ils pourraient être effectués en mai plutôt qu’en décembre.