Gazoduq : les négociations se poursuivront

Le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, s’est montré satisfait des redevances annoncées par Gazoduq pour Ville de La Tuque. Il estime que c’est une bonne base, dans le cadre de négociations qui sont en cours depuis plusieurs semaines.

«On a toujours dit qu’on était favorable à ce projet, mais prudents», a-t-il rappelé, lui qui a toujours souhaité des redevances pour le passage de la conduite de Gazoduq.

Des négociations se déroulent depuis plusieurs mois, puisque M. Tremblay souhaiterait aussi que la Ville obtienne une compensation pour les «blocs d’énergie qui passeront dans le tuyau».

«D’abord, il fallait s’entendre sur la base», laisse-t-il entendre. Des discussions se poursuivront.

Le maire ne cache pas que l’argent qui sera versé par Gazoduq pendant 25 ans donnera de l’oxygène au budget municipal, même si les premiers chèques n’entreront en 2025, soit au moment où la conduite souterraine de transport de gaz naturel sera en opération. La ville l’a répété à plusieurs reprises : elle subit les impacts du pacte fiscal qui la privé de revenus importants depuis plusieurs années.

«C’est le tiers de notre budget (actuel)», se réjouit le maire. Parallèlement, la mini-centrale Manouane Sipi apportera aussi des revenus supplémentaires (estimés à 60M$ sur 40 ans) dans les coffres de la ville.

Organismes communautaires et L’UQTR

Le montant de 654 000$ qui sera versé à des organismes communautaires, pourrait bien aboutir dans un fonds géré par le Services de développement économique et forestier (SDÉF), qui verra à le redistribuer à des organismes locaux, estime le maire : «Ce n’est pas pour que la Ville en profite, je veux être clair. C’est pour que le SDÉF l’administre, pour les organismes communautaires».

M. Tremblay perçoit d’un bon œil le montant de 580 000$ qui sera versé à l’UQTR, même si ce n’est pas dans le sud de la Mauricie que passera la conduite.

«Je n’ai pas mis de bémol. L’UQTR est quand même un partenaire important […] On est en partenariat pour l’industrie forestière, la deuxième, la troisième transformation, l’innovation. Pour moi, ça vient rejoindre le modèle économique régional qu’on recherche également». Il ne cache pas son souhait de voir l’UQTR devenir un outil de développement économique à La Tuque.