Entretien de la route 25 : Eric Chagnon revient à la charge

Le conseiller municipal du secteur Parent à Ville de La Tuque, Éric Chagnon, est revenu à la charge au cours de la dernière assemblée du Conseil municipal.

Celui-ci ne parvient toujours pas à s’expliquer comment il se fait que le ministère des Transports ne prenne pas la responsabilité de la route 25, entre Wemotaci et Parent.

Ce n’est pas la première fois que le Conseil municipal demande que le gouvernement du Québec assuré lui-même l’entretien de ce tronçon de route d’environ 80 km, actuellement entretenu par les compagnies forestières privées.

« En 2018, j’ai amené au Conseil l’importance d’avoir un entretien par le Ministère au niveau de la route 25 (…) on avait réussi à obtenir l’appui d’un paquet d’intervenants, je voudrais qu’on le remette à jour », a-t-il lancé.

M. Chagnon souhaite interpeller la députée de Laviolette Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, à ce sujet.

« La 25 a la même importance au nord du territoire que peut avoir la 155 au sud, plaide le conseiller. Ça donne accès à Parent, à Wemotaci, à Casey, à Clova, au réservoir Gouin et à des milliers de villégiateurs et d’utilisateurs de la forêt ». Les services de santé, fédéraux, provinciaux, municipaux transigent tous par la route 25, estime M. Chagnon.

Selon lui, il n’est pas normal que l’entretien de ce tronçon soit laissé à l’industrie forestière.

Il a le soutien du maire, Luc Martel : « Avec la table du comité de la 25, ça va être encore mentionné. S’il faut aller chercher des appuis autres ou faire plus de représentations, on va les faire, soyez assurés de ça ».

M. Chagnon en profitait pour inviter les utilisateurs de la route 25 à la prudence, particulièrement en cette période où il y a beaucoup de transport forestier.