Entretien de la route 25 : des appuis pour La Tuque

Le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, obtient plusieurs appuis dans sa requête auprès du ministère des Transports du Québec en vue d’assurer l’entretien complet de la route forestière 25, jusqu’à Parent. Actuellement, on le sait, le MTQ entretient le tronçon de 103 kilomètres reliant La Tuque à Wemotaci, mais celui de 85 km vers Parent est aux bons soins des entreprises forestières.

«Ce sont des routes qui désservent des population. C’est un quartier à 200 km (Parent). Ils le font avec la communauté de Wemotaci à 100 km, donc, c’est le prolongement de cela qu’on veut, et que ce ne soit pas qu’à la merci des compagnies forestières», plaide le maire Tremblay.

Dans la lettre dont L’Écho de La Tuque a obtenu copie, il décrit la route 25 comme l’épine dorsale de la matrice routière régionale. «Elle donne accès à nos communautés autochtones, nos secteurs habités de Parent et de Clova ainsi qu’à différents hameaux comme Casey, Sanmaur et Hibbard, au territoire ancestraux familiaux autochtones, au site Vallières où se trouvent certaines de nos industries, aux barrages hydroélectrique d’Hydro-Québec, de même qu’à d’importantes zones d’exploitation forestière et de villégiature ainsi qu’à de nombreuses pourvoiries. Cette route est devenue, ces dernières années, la route principale donnant accès au territoire latuquois», peut-on lire dans la lettre.

Il ne manque pas de rappeler que la route permet aux Parentois d’avoir accès au centre-ville de La Tuque en 2h30, soit une heure de moins que par la route 10, pour s’approvisionner et pour leurs rendez-vous médicaux.

En toile de fond, un important développement économique envisagé par les entreprises en prospection minière, ainsi que pour le développement des projets de Gazoduq et Manouane Sipi.

Différentes instances ont été appelées à appuyer la demande du maire auprès du ministre des Transports, François Bonnardel. Il dit avoir déjà reçu des lettres d’appui : «J’ai eu beaucoup de retours». Il glisse que des zecs, pourvoiries, associations, lui ont signé des lettres d’appui mais aussi des entreprises comme Rémabec, la Coopérative forestière du Haut-St-Maurice, ou des organismes tels la Chambre de commerce et d’industrie du Haut-Saint-Maurice, la SADC du Haut-Saint-Maurice, la Commission scolaire de l’Énergie de même que des maires de différentes municipalités.

Tous ces appuis seront transmis à M. Bonnardel dans cet effort pour assurer encore davantage la sécurité sur la route 25, dans toute sa longueur.