Le St-Mos : un engouement qui ne démord pas

AFFAIRES. Les jeunes entrepreneures ­Jessie ­Lacroix et ­Léa ­Sauvageau ont ouvert, en mai dernier, ­Le ­St-Mos sur la rue ­Commerciale à ­La ­Tuque. Depuis, l’entreprise connaît un succès grandissant. En plus d’accueillir les clients sur place, les propriétaires font même des livraisons aux enseignants dans les écoles et au personnel de la santé dans les centres de soins.

Cette nouvelle entreprise latuquoise se spécialise dans la création de thés énergisants, de thés à bulles, de cafés glacés et de fouettés aussi décadents que nourrissants. Les breuvages offerts ne contiennent aucun sucre. Les propriétaires utilisent plutôt du sucralose et des produits naturels.

Elles travaillent notamment avec des protéines, des vitamines, de l’aloès (pour les brûlements d’estomac et les reflux gastriques), du collagène (pour la peau, les cheveux et les ongles) ainsi que des pastilles de liftoff et du thé aux herbes (pour avoir plus d’énergie).

«  ­Ce qu’on offre, ce sont des produits gourmands et bons pour la santé. Se gâter sans culpabilité, résume ­Jessie. C’est un concept qui existe déjà. Il y a plusieurs entreprises du genre à ­Montréal. Il y en a aussi à ­Trois-Rivières, mais on est la première et la seule à ­La ­Tuque.  »

Il y a une communauté qui est en train de se créer autour du St-Mos. Les gens achètent chez nous et nous identifient dans leurs publications sur les réseaux sociaux. Ils viennent ici en groupe. On voit beaucoup de jeunes avec leurs amis. Ça devient presque comme une mode. » 

Jessie Lacroix

L’idée d’ouvrir leur commerce leur trottait dans la tête depuis déjà un bon moment. Afin de mesurer l’intérêt, elles ont fait un test depuis la maison pendant six mois, à défaut de quelques jours par semaine.

«  ­On a fait ce test en collaboration avec la propriétaire du Ô’M2 à ­Trois-Rivières, indique ­Léa. C’est une fille de ­La ­Tuque et elle nous a accompagnées dans notre démarche. On a pu constater pendant ces ­mois-là que la demande était forte. Les gens étaient au ­rendez-vous et ils nous demandaient souvent si on allait finir par ouvrir quelque chose.  »

Ce qu’elles ont finalement fait, le 14 mai dernier. La principale raison pour laquelle elles ont choisi de se lancer en affaires, c’est la conciliation ­travail-famille. Toutes deux sont mamans et ont besoin de conditions de travail flexibles.

«  ­La motivation première, c’est nos enfants, lance ­Jessie. On est entrepreneures pour la qualité de vie. On y pensait depuis plus d’un an et on peut maintenant dire qu’on a fait le bon choix.  »

Des clients venus de loin

Chose certaine : l’achalandage est grandissant. «  ­On fait même des livraisons une fois par semaine dans les écoles et les centres de santé parce qu’on a de la demande chez les enseignants et les travailleurs de la santé. On leur livre plusieurs thés  », mentionne ­Jessie.

«  ­Il y a une communauté qui est en train de se créer autour du ­St-Mos, renchérit cette dernière. Les gens achètent chez nous et nous identifient dans leurs publications sur les réseaux sociaux. Ils viennent ici en groupe. On voit beaucoup de jeunes avec leurs amis. Ça devient presque comme une mode.  »

Le bouche à oreille fonctionne aussi très bien pour elles. Le duo reçoit des clients des quatre coins du ­Québec, dont certains font la route depuis ­Sherbrooke, ­Lavaltrie et ­Drummondville.