Les discussions se poursuivent pour les contrôles routiers sur la 155

Les discussions se poursuivent pour les contrôles routiers sur la 155

Selon le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, on pourrait avoir trouvé une solution pour assurer le contrôle routier sur la route 155, pour empêcher les déplacements non essentiels vers la Haute-Mauricie.

Les deux policiers actuellement en poste au km 150 pourraient être déplacés vers le km 86 à Rivière-aux-Rats, pour leur permettre de contrôler le traffic vers La Tuque.

La proposition de solution est à l’étude actuellement et M. Tremblay ne sait pas à quel moment on aura une réponse, peut-être demain.  «J’aimerais que demain, on déplace le point, c’est ce que je souhaiterais. À défaut, on va peut-être passer la fin de semaine comme on est là» estime M. Tremblay.

Des discussions ont eu lieu cet après-midi avec les dirigeants de la Sûreté du Québec et du ministère de la Sécurité publique. Entre-temps, les pompiers municipaux demeurent en poste au km 86, d’ici à ce qu’une décision soit prise. Le maire n’a pas manqué de rappeler l’appui du chef de la communauté de Wemotaci, François Néashit, de l’association des Zecs de même que de la directrice régionale de la Santé publique, Marie Josée Godi.

Le maire a passé une 1h30 sur chacun des deux points, afin de participer au contrôle routier. L’affluence est plus importante à partir du sud, mais les gens ne voyagent pas toujours pour des raisons essentielles.

C’est sûr que le fait qu’on ait annoncé que c’est plus difficile de venir à La Tuque, ça se parle. Sur les réseaux sociaux, les gens disent qu’on ne peut plus monter à La Tuque, il y a un bon côté à ça – Pierre-David Tremblay

«Au nord, l’achalandage est moindre, c’est surtout des véhicules lourds. À ce que j’entendais, c’étaient des déplacements justifiés. Le temps où j’y ai été, on n’a retourné personne. Par contre à celui du sud, je m’aperçois qu’il y a encore des gens qui veulent tricher le système, qui veulent aller magasiner», a fait observer le maire.

Habituellement, environ 2600 véhicules par jour empruntent la route 155 du Lac-Saint-Jean vers La Tuque, incluant 40 % de véhicules lourds. Du sud, il vient habituellement entre 2 800 et 3 500 véhicules par jour en période de pointe. «On est beaucoup en bas de ça, mais il y a encore des gens de La Tuque qui partent avec l’idée d’aller magasiner, je vous le confirme. C’est malheureux et c’est ne pas respecter le décret », fait remarquer le maire.

Contrairement aux policiers, les pompiers municipaux n’ont pas le pouvoir de contraindre les gens à retourner chez eux.

«Les pompiers veulent réellement travailler, ils se sentent utiles, autant au nord qu’au sud. Ils ont la possibilité de dire qu’ils viennent en aide à la population […] Si au moins on réussit à éviter le pire parce qu’on n’a pas encore de cas, ils se sentent très concernés» ajoute Pierre-David Tremblay.

On souhaite aussi une surveillance policière sur le chemin entre Parent et Mont-Laurier.