Ciné-parc : le maire de La Tuque aurait vu le projet au centre de ski

Au cours de la dernière assemblée du conseil d’agglomération de La Tuque, le maire, Pierre-David Tremblay, a tenu à effectuer une mise au point à propos du dossier du ciné-parc qui ne pourra pas être réalisé à La Tuque.

Le premier magistrat de La Tuque n’a visiblement pas apprécié certains commentaires véhiculés dans les réseaux sociaux, comme quoi la municipalité refusait des sites pour le ciné-parc. «Ce n’est pas la faute de la ville», insiste-t-il.

«Ce n’est pas une initiative de Ville de La Tuque ou de la direction des activités de loisirs, a-t-il rappelé. Nous étions en support au centre culturel. On nous a proposé différents sites et il y a une classification des sites, il y a eu des propositions, mais il faut évaluer le tout. Le premier site qui nous a été proposé était un terrain sur le boulevard Ducharme, mais il y avait des problématiques, parce qu’il y avait des plaintes de citoyens», a-t-il mentionné d’entrée de jeu.

Il a rappelé que le projet ne peut être réalisable au Club de ski de fond La Tuque rouge en raison de la proximité de l’aéroport municipal. D’autres sites, au lac à Beauce, au Club Latuquois, à l’ancien terrain de balle Sévère-Scarpino avaient aussi été proposés, mais soulevaient des problématiques.

Le maire aurait toutefois aimé que le projet voit le jour au centre de ski. Au départ, ce site avait même été perçu par la ville comme l’endroit idéal pour réaliser le projet. «On aurait pu en profiter cette année. Pourquoi on n’est pas venu me voir pour me dire : on ne fait pas tous nos profits cette année, pouvez-vous en débourser un peu plus. Ça ne nous a pas été demandé», a-t-il mentionné à l’Écho de La Tuque.

La principale contrainte du site de Ski La Tuque est qu’on ne pouvait pas accueillir les 200 voitures visées par le projet, qui auraient permis une certaine rentabilité. Qu’à cela ne tienne, la ville aurait pu combler la différence, lance le maire, qui n’avait pas toutefois encore traité ce sujet avec son conseil au moment de l’entrevue.

«Avant, c’était La Tuque qui organisait les activités. Maintenant, ce n’est plus La Tuque, mais on demande aux organisations : affirmez-vous. Mais La Tuque peut les accompagner là-dedans»

La Tuque soutient que le projet aurait pu se réaliser rapidement, car les infrastructures de Place du Centenaire sont déjà en place.

Sur une grille d’évaluation des différents sites, le centre de ski avait recueilli une note favorable de 13/15.

Tout en respectant la distanciation, on avait même suggéré que des gens puissent suivre, sur des chaises, le film présenté au ciné-parc sur le terrain de football de l’école Champagnat, situé tout près, sous une formule cinéma en plein air.

«À l’impossible nul n’est tenu. On n’a pas d’autres endroits. S’il y a de meilleures idées, on sera ouvert à les regarder», a-t-il conclu en assemblée publique.