Année exceptionnelle pour les ventes de motoneiges

Les gens font contre mauvaise fortune bon cœur. Au lieu d’aller se prélasser sur les plages du sud, ils enfourcheront leur nouvelle motoneige, à la conquête des grands espaces.

Du côté des marchands de véhicules récréatifs et motorisés, c’est la folie. Le propriétaire de Nautico, Denis Capano, affirme que déjà, si tôt dans la saison, 99% de ses motoneiges ont trouvé preneur.

«C’est exceptionnel. C’est un beau problème, mais c’est quand même un problème, admet-il. On aurait pu en vendre encore plus».

Il n’est pas le seul marchand à avoir vécu une telle ruée de la part des consommateurs. «Tout le monde est vide», dit-il en parlant des salles d’exposition des autres concessionnaires.

Ceux qui pensaient attendre pour profiter des rabais, plus tard dans la saison, devront en faire leur deuil.

Ce que son équipe a vendu jusqu’à présent, alors que les premières motoneiges n’ont même pas encore commencé à sillonner les sentiers, c’est ce qui est normalement vendu jusqu’en février. «Il faut maintenant les livrer avant Noël. C’est le «rush», confie M. Capano qui est très confiant d’y arriver.

Même son de cloche de la part de René Tellier, propriétaire de Denis Gélinas motos. «La demande a augmenté de 200% et la capacité de fabrication a diminué de 50%», évalue M. Tellier.

Autant Denis Capano que René Tellier affirment avoir vécu un pareil engouement, plus tôt cette année, avec les véhicules tout-terrain. «On a fermé en mars, avril et quand on a ouvert, en mai, ç’a été la folie furieuse», ajoute René Tellier.

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