65 organismes expriment leur vision en développement social

65 représentants d’organismes de différentes sphères d’activités ont répondu à l’invitation du Comité de développement social, qui tenait une journée de réflexion au Club latuquois.

Un des objectifs de la journée était de dresser le bilan des actions posées depuis la dernière journée de mobilisation en matière de développement social qui avait eu lieu deux ans plus tôt, en 2019. Ces gens venaient se parler de la manière dont ils souhaitent voir se traduire le développement social en Haute-Mauricie.

« On voulait aussi se retrouver après la pandémie, faire le constat de l’état de situation locale et de se donner une vision collective pour l’avenir dans le milieu, comment on va travailler ensemble, pour réduire les inégalités sociales et améliorer la qualité de vie des Latuquois », résume Charlene Bolger, organisatrice communautaire du CIUSSS-MCQ.

Des représentants d’organismes provenant des milieux municipal, communautaire, scolaire, de la santé ou économique se sont concertés lors cette journée d’échanges. Un échantillonnage qui représente toutes les sphères d’activités de la région de La Tuque.

On a débuté la journée par effectuer le bilan des sujets abordés lors de l’édition 2019 : la sécurité alimentaire, le logement ainsi que la réussite éducative. On a également parlé des inégalités sociales qui ont été vécues pendant la pandémie. Des ateliers ont été présentés en après-midi. L’aspect environnemental a aussi pris une place importante dans les discussions.

« Pour la première fois, on avait plusieurs intervenants économiques, comme par exemple la Chambre de commerce. C’est vraiment quelque chose d’extraordinaire. Ce qui ressort le plus dans les commentaires de la journée, c’est cette nouvelle façon de faire, d’établir des contacts […] les gens sont vraiment contents de travailler beaucoup plus en concertation », observe une des organisatrices, Jenifer Olsen, directrice de la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-Maurice.

Comment ça se passe sur le terrain ?

Différents organismes saisissent la balle au bond et profitent des discussions pour orienter leurs interventions en fonction des préoccupations qui y ont été exprimées. C’est le cas du service de développement économique et forestier (SDÉF), par exemple. « Le développement socio communautaire, pour nous, est primordial. Ça fait partie du développement économique. C’est sûr que d’avoir le pouls des intervenants, ça nous permet d’ajuster nos actions, nos interventions. On a des nouveaux fonds du gouvernement qui nous sont donnés, des journées comme ça viennent nous alimenter. Elles nous servent à mieux répondre aux besoins du milieu », donne à titre d’exemple, Danielle Rémillard, directrice du Service de développement économique et forestier de La Tuque.

Des groupes de Trois-Rivières et de Shawinigan qui offrent des services régionaux à la population de La Tuque se sont aussi présentés. « Ils sont absolument enchantés par la vigueur du milieu », a remarqué Jenifer Olsen.