2020, année de grands projets à La Tuque

PROJETS.  Plusieurs grands projets figurent dans la boule de cristal des élus municipaux de La Tuque en cette nouvelle année.

Dans un premier temps, le projet de réfection de la centrale Rapide-Blanc d’Hydro-Québec. «Ça se concrétise. Ville de La Tuque a livré dans cela. On a créé un comité, on est constamment proactifs», se réjouit le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay.

Sécuriser le chemin, permettre des espaces de stationnement pour les travailleurs, procurer de l’hébergement et voir à ce que milieu profite des retombées économiques de 80M$ prévues, voilà autant d’actions entreprises en marge de cet important chantier.

On entreprend les études géotechniques pour un autre chantier, celui de la minicentrale Manouane Sipi.  La Tuque sera aussi présente aux audiences gouvernementales de ce projet.

Réseau d’éclairage

Au cours des prochains mois, le réseau d’éclairage des rues de ville de La Tuque sera modernisé. «On va passer au DEL», annonce le maire, Pierre-David Tremblay, un type d’ampoules nettement plus durable. L’investissement, de 436 000$, prévu au budget municipal, sera rentabilisé en trois ans et demie.

Le remplacement est déjà commencé. «Il n’y a pas que le montant qu’on va économiser en électricité, mais aussi celui en temps et en gestion, parce beaucoup de plaintes qu’on reçoit via Info-services sont pour l’éclairage des rues», rapporte également Hélène Langlais, directrice des communications.

L’aérotourisme

Le terme d’aérotourisme est relativement nouveau, mais est appelé à prendre une grande importance à La Tuque.

«C’est en demande dans la région», confirme M. Tremblay. Beaucoup de gens sont venus à La Tuque en avion. Le rendez-vous aérien de Casey, à la fin août, représente un exemple probant de la popularité du tourisme aérien.

Au cours des prochaines années, de La Tuque pourrait procéder à la construction de certains hangars pour abriter les avions ou des hélicoptères : «Au niveau des mines, on a des demandes».

Aux dires de M. Tremblay, l’année dernière, de petits appareils ont atterri à l’aéroport municipal de La Tuque. Les occupants ont érigé une petite tente près de l’aérogare et ont profité des services du centre commercial les Galeries La Tuque.

«On a permis cela cette année, et je sens que ça va devenir de plus en plus en demande. C’est une nouvelle forme de tourisme, la région est belle à survoler, les barrages, l’eau, les lacs, les pourvoiries». Cinq ou six pourvoiries, ajoutait-il, ont des aéroports.

«Les gens veulent passer par La Tuque pour certains approvisionnement et se rendre ensuite dans les pourvoiries», ajoute Pierre-David Tremblay.

D’ailleurs, la mise aux normes de l’aéroport municipal, avec une surface neuve, 500 pieds de plus de piste, un parement extérieur de son aérogare, en plus d’une nouvelle tour comprenant des équipements permettant le vol aux instruments ont déjà été annoncés.

«C’est nouveau. Il va falloir se donner une nouvelle vision touristique là-dedans. Ça me fait penser un peu au développement de la rivière Saint-Maurice», imagine M. Tremblay, pour qui l’aviation devient de plus en plus indissociable du circuit touristique.

L’aéroport sera aussi le théâtre, le printemps prochain, d’une deuxième édition de Gasy en piste, un événement qui avait connu un succès fort l’année dernière.

À l’année

M. Tremblay souhaite également voir des infrastructures municipales être utilisé à l’année comme le colisée, le centre de ski. Par exemple, on a vu le centre de ski accueillir 1200 personnes lors de la fête La Tuque haute en couleur, à la fin septembre. Un important projet de mise à niveau du centre de ski est également dans l’air.

La route 25

Le maire garde toujours en tête son objectif de faire reconnaître la route 25 par le ministère des Transports du Québec, pour son entretien : «Pour qu’on puisse mieux desservir nos citoyens de Parent, ne serait-ce que dans la mise en place de on services municipaux, les ambulances, les premiers répondants, la police». L’objectif est de désenclaver les résidents du secteur Parent, tel que le prévoit la matrice routière forestière, que le maire avait présentée à L’Écho de La Tuque au début août dernier. Des représentations seront également faites cette année dans le but de voir le pont qui enjambe la rivière Saint-Maurice (pont de Rivière-au-lait) devenir à double voie.

2020 verra la fin de travaux sur la route 155 à Carignan. Les travaux au km 107 seront complétés. «Il reste à creuser la surface de façon à permettre une courbe plus douce et la prise du pont de façon plus sécuritaire. On va aussi enrocher le ruisseau Beauce, renforcer le terrain», résume Pierre-David Tremblay.

Téléphonie cellulaire

La question de la téléphonie cellulaire et du déploiement des services Internet le long de la 155 connaîtra aussi des développements importants au cours des prochains mois.

Ateliers citoyens

Les ateliers citoyens qui ont eu lieu l’automne dernier dans quatre endroits différents de La Tuque seront de retour l’automne prochain. Le maire dit avoir apprécié de parler avec les citoyens qui se sont exprimés dans différents dossiers municipaux.

«Ce que j’ai senti, c’est qu’on livre. Avec cet exercice de transparence, de dire les vraies choses, de répondre aux vraies questions, les gens voient que ce n’est pas des promesses, il y a de l’engagement des réalisation et je suis fier de ça», conclut Pierre-David Tremblay.