Une place pour le kayak

KAYAK. La Classique internationale de canots de la Mauricie présentera la première course de kayak K2 de son histoire cette année, ce qui pourrait être le début d’une belle aventure selon le président d’honneur Richard Dober Jr.

L’athlète Richard Dober Jr. est convaincu que le kayak a sa place à la Classique de canots, lui qui a pris part aux Jeux olympiques d’Athènes et de Pékin en 2004 et 2008. «La chose qui attirera le plus les athlètes sera la rivière Saint-Maurice. En Europe, il n’y a rien de semblable. Actuellement, personne ne parle de la Classique là-bas. Le canot long parcours est seulement pratiqué en Amérique du Nord. En présentant une première course en kayak, les curieux décideront de venir», a-t-il affirmé.

À l’image des canotiers, les kayakistes feront la descente complète entre La Tuque et Trois-Rivières. «L’idée d’amener plusieurs courses est formidable. Le but est de faire grossir la Classique de canots. Le tout permettra au C2 d’avoir une belle visibilité. Ce sera bon pour tout le monde. Les spectateurs sont prêts à se déplacer pour vivre quelque chose. La course est là depuis plusieurs années et est le cœur du canot et du kayak en Mauricie».

Une réputation à gagner

Le président d’honneur de la 82e édition a tenté d’attirer plusieurs équipes en Mauricie au cours des derniers mois. «J’ai fait beaucoup de publicité auprès des athlètes de Trois-Rivières et du Canada, ainsi que ceux qui ont participé aux derniers essais nationaux. Je crois qu’il faut juste être patient. En Europe, le kayak longue distance est vraiment populaire. Il y a un beau potentiel sur la table. Les bourses vont permettre d’attirer les athlètes. Nous devons au moins présenter une première édition adaptée».

Même si au Canada et aux États-Unis, le kayak est connu pour ses courtes distances, Dober Jr. est convaincu que les athlètes auront la capacité de compléter la troisième étape de la Triple couronne. «Il n’est pas obligatoire d’être un spécialiste du long parcours pour faire la Classique. Les athlètes s’entraînent suffisamment pour faire la descente. Je trouve que la course tombe bien dans le calendrier. Elle est en fin de saison et les kayakistes n’auront pas l’excuse de ne pas être prêts», a-t-il affirmé.