Un tournoi de pétanque aux airs de fête

PÉTANQUE. Près d’une centaine d’adeptes de la pétanque a répondu à l’invitation de Jacques Fortin pour aller lancer des boules sur le terrain du Camping La Tuque, mercredi.

Faisant fi de la chaleur parfois forte, ils ont participé à la journée annuelle, devenue au fil des années une coutume tant pour les pétanqueurs de La Tuque que ceux de l’extérieur. Avec la complicité de bénévoles tels que Marcel Noël, Claude Hamelin, Denis Frigon, Jacques Simard, Jacques Moisan et Richard Lavoie, le tournoi a pu être qualifié de succès. «Nous avons une belle collaboration du Camping La Tuque», soulignait également M. Fortin. Le camping a donné un téléviseur 40 pouces pour un tirage, qui a été remporté par Danielle Fortin, de Roberval, anciennement de La Tuque. Plus de 1 000 $ en prix et tirages ont été attribués parmi les joueurs, dont plusieurs étaient des dons de commerçants locaux. Outre le diner et le souper communautaires, un feu d’artifice a aussi été présenté, en soirée.

Les gagnants

Les gagnants de la classe A ont été l’équipe formée de Michel Munger, Cynthia Marcotte et Peter Pinette. Ils ont remporté la victoire face à l’équipe de Jean Marcotte.

Puisque l’ambiance était à la fête d’abord, de nombreux joueurs ont confié que leur but premier était d’abord de s’amuser.

Jacques Fortin tire sa révérence

Infatigable bénévole depuis des décennies, Jacques Fortin a senti que le temps était venu de passer le flambeau à la relève pour cet événement annuel qui demande beaucoup de préparation. Il a donc organisé son dernier tournoi de pétanque cette semaine, après plus de 30 ans à en tirer les ficelles.

Il a annoncé que Claude Morin, un joueur expérimenté de La Tuque, en prendra la direction dès l’an prochain.

Cela ne se fait pas sans un pincement au cœur pour Jacques Fortin, mais il sait que son tournoi sera entre bonnes mains.

«C’est une belle tradition au camping. Je veux que ça continue encore longtemps. Claude va faire une belle «job» il connaît beaucoup le monde de la pétanque», conclut M. Fortin.